Les Caprices de Fanny… Ce nom en dit long sur les propriétaires, France Fournier et Frank Richard. En fait, il exprime tout l’amour qu’ils portent à leur fille, Fanny, qui célébrera son deuxième anniversaire en mars prochain.
Longtemps, la banlieue de Montréal a servi de toile de fond au couple. La naissance de son petit trésor combinée à un désir de posséder son propre restaurant l’a cependant incité à fuir la métropole. L’image était claire: une vieille maison en Mauricie, où les murs cacheraient mille et un secrets. Le rêve s’est curieusement réalisé plus vite que prévu. "Ça s’est fait en trois mois!" s’exclame France Richard. C’est par hasard que le duo a découvert que le bâtiment du Mémento à Saint-Étienne était à vendre.
De l’ancien commerce, il n’a conservé que les salles d’eau et les luminaires. Question de donner un peu de clarté, il a repeint ses deux salles en bleu et en jaune. Le design est très épuré, du moins pour le moment. Car le couple mijote quelques idées déco pour l’avenir.
Actuellement, toute la place est laissée à la nourriture et au service. Frank Richard, qui a entre autres travaillé pendant huit ans dans les restaurants "privés" du Centre Bell, concocte les plats aux accents français, tandis que France Fournier s’occupe de l’accueil. Parmi les recettes que le chef peut élaborer se glissent la soupe gratinée à l’oignon et au porto, le fromage de chèvre rôti aux amandes avec sauce à l’érable, la bavette de bison à la moutarde ancienne, les cuisses de pintade confites, le lapin braisé à la dijonnaise, le filet mignon de bœuf avec sauce bordelaise. Le menu change chaque semaine. Les tables sont créées selon les arrivages et les saisons. "C’est sûr qu’il y a toujours des pâtes, des volailles, des poissons, des viandes rouges…" énumère la dame. Et depuis quelque temps, il y a un souci de toujours proposer une assiette avec du gibier. Point intéressant, les vins sont vendus au prix de la SAQ plus deux dollars.
"Nous, on privilégie beaucoup la nourriture maison. Tout est fait ici, de la sauce aux accompagnements. On veut que les gens sachent ce qu’ils ont dans leurs assiettes", précise la femme. Son conjoint poursuit: "Il n’y a pas de conserve ni de poudre. Nous, on ne cherche pas le volume. C’est pour ça qu’on s’est installés ici, qu’on ne met pas les gens à la porte, qu’on ne cherche pas à renouveler nos tables. Les gens, s’ils sont bien ici, ils restent ici."
Les Caprices de Fanny
1241, rue Principale
Saint-Étienne-des-Grès
(819) 535-1291
Ouvert du mercredi au samedi