Conformément à une tendance qui semble se maintenir, l’établissement comporte une section "Boutique" et l’on peut aussi y retenir les services d’un traiteur – en l’occurrence, le chef bien connu Jean-Marie Québatte. Une fois à l’intérieur, on se dirige spontanément vers le comptoir vitré exposant sandwiches, plats cuisinés (porc, volaille, etc.), tartes et gâteaux. Puis, c’est la halte inévitable devant la gamme des produits L’Aromate – mayonnaises, épices, vinaigrettes et huiles aromatisées. À deux pas de là, nouvel arrêt: les chocolats Bouchon et l’originalité de leur présentation vous retiennent quelques instants. Une fois que vous avez enfin pris place non loin des grands celliers qui occupent un coin de la pièce, vous vous permettez d’examiner le décor, les chaises d’un rouge vif, les fauteuils Club couleur de tabac blond, les larges colonnes de béton, les grosses canalisations bien visibles au plafond. Des grappes d’ampoules rondes brillent sous de larges coupoles métalliques rouges. Les tables? Noires, rondes, exiguës – hormis la grande, rectangulaire, flanquée de chaises hautes. Peu de gens à notre arrivée; plusieurs au cours de la soirée. Nous trinquons, mon invitée et moi, une Grolsch contre un apéro maison (Belle de Brillet et cognac aux poires). Les sandwiches (diversement garnis de dinde, de poulet rôti, de jambon, etc.) constituent l’essentiel de la carte, à quoi s’ajoutent une quiche, une focaccia, des salades. Le soir, on vous sert sous le nom de "tapas" aussi bien des rouleaux impériaux que des sushis, brochettes de crevettes, pavé de saumon sur minestrone, nachos et consorts. En fait de tapas, j’avoue que je m’attendais un peu à autre chose – de plus "viandeux", par exemple. Je finis tout de même par me décider, car ma faim s’impatiente. Quelques minutes plus tard, donc, une grande assiette blanche se pose devant moi. Une sauce rosée, délicieuse mais plus relevée que ce qu’on m’avait assuré, accompagne deux longues crevettes en tempura. Bonnes. Je n’en dirais pas autant des deux brochettes de crevettes à la citronnelle et pesto, trop doucereuses à mon goût (bien que tendres). En fait de sucré, je préfère y aller franchement avec cette copieuse tranche de camembert copieusement arrosée de miel et semée d’amandes effilées. Dans l’assiette de mon invitée, les choses ont une tout autre allure: deux rouleaux impériaux, minces et légers, dont une seule bouchée ne me suffit pas. Juste à côté, des wraps de chorizo dont mon invitée me dit le plus grand bien. Mais je préfère les ignorer; mon estomac a assez protesté ces jours derniers. Restent le gourmand feuilleté d’Oka et poireau, garni de quelques amandes, et les aumônières de volaille à la coriandre et cassonade – savoureuses, au point que j’en commande deux autres pour moi-même. Mon invitée termine le verre de rouge uruguayen qu’elle avait commandé entre-temps (Tannat, Carrau Pujol 2002). Quand arrive un peu plus tard sa tarte au sucre maison, garnie de crème fouettée incrustée de bleuets, je la plains de devoir se taper ça toute seule. Je me dévoue donc.
Urba
3745, rue du Campanile
Québec (Québec)
Téléphone : 418 653-7643
Menus du jour : 9,95 à 11,95 $
Tapas et divers (soir): 5 à 14 $
Souper pour deux (incluant boissons et taxes): 55,35 $
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NOËL JAZZÉ AU LARGO
Le Largo Resto Club vous propose, comme d’habitude, sa délicieuse cuisine méditerranéenne aux accents d’Italie, son grand choix de vins à prix abordables, ses bières, ses eaux-de-vie et autres alcools. Mais, le dimanche 17 décembre, à partir de 19h30, il vous offre en plus un spectacle de circonstance: les plus beaux airs de Noël interprétés par la chanteuse Virginie Hamel et son ensemble de jazz composé de Michel Côté (saxophone), Vincent Gagnon (piano), Renaud Paquet (contrebasse) et François Côté (batterie). Contribution volontaire pour le spectacle et, pour souper, vous avez le choix entre les tables d’hôte (28 à 35 $) et les plats à la carte. Renseignements et réservations: 418 529-3111 ou www.largorestoclub.com.
L’AUBERGE SAINT-ANTOINE À L’HONNEUR
L’Auberge Saint-Antoine remportait récemment le Corporate Retreat Trophy récompensant les établissements membres des Relais & Châteaux qui se distinguent par la qualité de leur accueil lors des réunions d’affaires ou des "séminaires résidentiels". Le prix a été décerné lors du récent congrès international de la prestigieuse chaîne, auquel assistait entre autres la princesse Stéphanie. Depuis 2005, les distinctions pleuvent littéralement sur l’Auberge Saint-Antoine, qui est aussi le seul établissement hôtelier de Québec à figurer dans le Robb Report Luxury Hotels, regroupant les hôtels de luxe les plus "exclusifs" au monde. En outre, son restaurant gastronomique Panache s’est vu décerner la cote Quatre Diamants de la CAA et de l’AAA. C’est également en 2005 que l’Auberge a remporté trois prix importants lors des Mérites d’architecture de la Ville de Québec, en plus d’être classée par le magazine enRoute comme l’un des 10 meilleurs nouveaux restaurants au Canada. Complément d’information: 418 692-5007, poste 6229.