Une succession de coups de foudre est à l’origine de la sandwicherie Le Sacristain, qui a ouvert ses portes cet été sur la rue Bonaventure à Trois-Rivières.
À propos de la genèse du projet, le restaurateur Michel Blot raconte avec un bel accent comment, sur la côte d’Azur, il a craqué pour une Québécoise: "À partir de là, je suis venu voir où elle habitait; j’avais entendu parler du Québec, mais je ne connaissais pas beaucoup Trois-Rivières. Et non seulement je suis tombé amoureux de la Québécoise, mais de la région aussi." Même chose pour le local où il a développé le Sacristain, une ancienne église wesleyenne.
Avant de rencontrer son actuelle conjointe, l’homme d’affaires songeait à démarrer un resto en France. Il a donc adapté son concept aux travailleurs du centre-ville de Trois-Rivières. "Je voulais faire une sorte de gîte, de table d’hôte, avec une cuisine très familiale, où les gens s’installent et mangent ce qu’il y a selon l’inspiration du moment", explique-t-il. Offrir des repas santé avec beaucoup de légumes est pour lui prioritaire. "Le client peut manger correctement sans que ce soient des frites, des hamburgers et de grosses sauces; avoir un repas complet et équilibré avec des crudités, une soupe faite maison, une salade et un dessert à un prix très raisonnable", soutient celui qui s’inspire de la cuisine méditerranéenne pour composer son menu. La spécialité du Sacristain consiste en d’originaux sandwichs grillés, rien à voir avec les populaires paninis. "Ce sont des pains aux grains, aux olives, aux tomates ou pumpernickel", spécifie-t-il.
En ce qui concerne la déco, le Sacristain a conservé le style de l’ancien lieu de culte. M. Blot a d’ailleurs fait restaurer quelques vitraux originaux – qui étaient cachés dans le grenier – qu’il a suspendus au plafond. L’aménagement de la sandwicherie se veut aussi très rassembleur avec la table maîtresse qui peut accueillir une douzaine de personnes. "J’ai réussi à faire quelque chose de très convivial. Les gens se sentent un peu dans ma salle à manger. Je les accueille et ils mangent ce que j’ai préparé. Des fois, ils ne se connaissent pas, ils discutent et c’est parfait!" Le restaurateur n’a pas oublié les plus solitaires: il a aménagé un comptoir-lunch. "À Paris, beaucoup de gens viennent prendre leur petit café avec leur tartine beurrée ou leur croissant et discutent avec le garçon et le patron", conclut le volubile hôte.
Le Sacristain
300, rue Bonaventure
Trois-Rivières
819 694-1344