C’est dans une maison ancestrale faite de pierres (comme il y en a tant dans le coeur du Vieux-Sainte-Rose) que Tony Amato, charmant et affable propriétaire de l’établissement qui roule depuis maintenant cinq ans et ancien patron du sympathique resto Le Negroni, accueille ses clients comme s’ils faisaient partie de la famille. Les tableaux, luminaires et autres antiquités confèrent un certain charme suranné au décor juste assez raffiné, pas du tout guindé. Le bois donne le ton à l’atmosphère du resto, à la fois classique et enveloppante. Au second étage, deux salons privés (un grand et un plus petit) peuvent accueillir jusqu’à 24 invités.
À TABLE!
On nous présente le menu ainsi que la carte des vins fort bien fournie. Ne cherchez pas les pizzas, ce sont les pâtes qui sont à l’honneur ainsi que le veau, le boeuf, l’agneau, les poissons et les fruits de mer, tous déclinés de façons variées. On nous conseille la table d’hôte cinq services après nous avoir décrit chacun des plats (on s’attarde particulièrement sur l’escalope de veau de lait du Québec au fondant de gorgonzola). Après une réconfortante soupe minestrone en guise d’entrée, j’opte pour les linguinis aux tomates et basilic. Servies avec de délicieux petits pains chauds, les pâtes al dente sont recouvertes de tomates hachées et épicées à la perfection. Savoureux. Sans hésitation, j’enchaîne avec un filet de truite à l’estragon rosé, nappé d’un peu trop de sauce (afin de camoufler l’aspect quelque peu sec du poisson, peut-être?). Puis, arrive le méli-mélo de jeunes pousses avec vinaigrette au balsamique; petite salade qui porte fort bien son nom, mais qui n’a franchement rien de renversant. Infiniment plus intéressante, la généreuse assiette (chaude, très chaude) de farfalles aux saucisses italiennes, tomates, poivrons et champignons. Si les pâtes sont cuites à point, les champignons le sont un peu trop et l’ensemble manque quelque peu d’épices. Heureusement que les trois serveurs se promènent, poivrière à la main. Côté présentation, rien n’est surfait. On mise plutôt sur la simplicité, l’efficacité ainsi que sur des plats élaborés à partir d’ingrédients frais et de qualité.
DOUCEURS /
On retrouve une bonne dizaine de sucreries (entre 7 $ et 20 $), toutes plus alléchantes les unes que les autres. Mon choix s’est arrêté sur le Dolce Momento, une légère mousse glacée de fromage mascarpone au coulis de chocolat avec un rouleau de biscuit. Tout à fait divin.
EMBALLANT /
– Le cellier renfermant des bouteilles prestigieuses et des importations privées.
– L’accueil chaleureux et le service d’un grand professionnalisme.
DÉCEVANT /
Le rapport qualité/prix quelque peu élevé.
COMBIEN? /
Le midi: 50 $ par personne pour la table d’hôte. Le soir: 90 $.
QUAND? /
Du mardi au vendredi, de 11 h 30 à 14 h. En soirée, du mardi au vendredi, de 17 h 30 à 22 h. Samedi, de 17 h 30 à 22 h. Dimanche, de 17 h 30 à 21 h 30.
OÙ? /
Amato
192, boulevard Sainte-Rose, Laval
450 624-1206
www.restaurantamato.com