L’ambiance estivale est propice à la découverte ou à la redécouverte de l’Oliveto, un établissement qui a vu le jour en 1996 dans une rue adjacente à la rue Saint-Charles, qui croule sous les bannières de restaurants. Fondé par le chef alsacien Pascal Schwerdtfeger, qui l’a revendu en 2003 à son maître d’hôtel Lucien Senez, mais qui est tout de même revenu à ses fourneaux un an plus tard, ce restaurant a su conquérir une clientèle hétéroclite adepte de cuisine classique, dont les spécialités vont du jarret d’agneau au plat de pâtes maison.
À table!
Lors de notre visite, l’agréable terrasse arrière, entourée de verdure et protégée de la cohue citadine, nous a permis de plonger dans les méandres du menu. Sans surprise, ce dernier propose des plats traditionnels français et italiens, ainsi que quelques raretés méditerranéennes, à l’image des tapas que nous avons décidé de partager à l’apéritif. Sous la thématique marine, quatre généreuses bouchées élégamment présentées nous ont été servies: calmars frits et sauce pimentée, mini-verrine de homard, pétoncle et crevette poêlés. Une excellente mise en bouche sur le principe de la découverte des cuissons et des textures. Excités par cette entrée en matière, nous avons poursuivi le repas avec des cuisses de grenouilles bien persillées et, ô bonheur, que nous avons pu sans gêne manger avec les doigts, puisque le rince-doigts était tout près. Constat en revanche plus mitigé du côté du tartare de saumon, pourtant une spécialité du chef, selon notre serveuse, car s’il était tranché au couteau et indéniablement frais, il manquait cruellement d’assaisonnements. Les plats d’inspiration italienne qui ont suivi étaient d’exécution inégale. En effet, la piccata de veau s’est révélée un vrai délice. Viande fine et tendre, enrobée avec une couche de parmesan bien sauté, et une sauce au poivre juste assez relevée pour ne pas écraser le goût des pâtes qui l’accompagnaient. Par contre, l’assiette de mini-penne au parmesan et au prosciutto était très banale, la sauce manquant de caractère – et d’ingrédients? – et les gros cubes de prosciutto faisant perdre toute sa finesse à cette charcuterie.
Douceurs /
Rien de très original au menu, mais nous avons tout de même goûté une mousse au chocolat et une crème brûlée honnêtes.
Emballant /
La sélection des vins proposée et – attention, c’est un secret bien gardé – le fait que le chef prépare parfois des plats qui ne sont pas sur la carte pour faire plaisir à ses clients.
Décevant /
Quelques écarts de constance entre les plats. Comme quoi il ne faut jamais se reposer sur ses lauriers!
Combien? /
Compter pour deux personnes 35 $ le midi et 70 $ le soir.
Quand? /
Du lundi au vendredi de 11 h 30 à 14 h, et du lundi au dimanche de 17 h 30 à 21 h.
Où? /
Oliveto
205, rue Saint-Jean, Longueuil
450 677-8743; www.restaurantoliveto.com