Nihon Sushi
Ni plus ni moins que l’ambassade gourmande du Japon à Québec, Nihon Sushi prépare ses mets avec la finesse de l’artisan et le souci du moindre détail pour interpréter avec la plus grande justesse les traditions culinaires. Un restaurant d’exception à mettre dans tous les carnets d’adresses des foodies de passage dans le quartier Sillery.
Odeurs d’échalotes, de poisson frais, de nori. Les arômes du Nihon Sushi ouvrent l’appétit, invitent à la découverte, et ce n’est certainement pas étranger à l’accueil sincèrement souriant des cuisiniers qui travaillent à aire ouverte non loin de l’entrée. Un tout petit restaurant d’environ 40 places assises, mené par des gens pour qui la qualité importe plus que la quantité. Ici, tout est fait avec minutie, avec un amour de la matière première: des ingrédients tous finement choisis pour leur fraîcheur et apprêtés avec soin. Comme la sauce faite maison légèrement caramélisée – qui remplace la sauce soya –, qu’ils font revenir pendant trois heures en plus d’y ajouter du poivre du Cambodge importé. Sans parler de la magnifique vaisselle de l’endroit, elle aussi en provenance d’Asie.
Ouvert en 2007, à l’arrivée de Jean-Luc Stéphant et de sa conjointe Huyr-Huor Lauv dans la Vieille Capitale, Nihon Sushi est en quelque sorte la continuité d’une tradition familiale née dans la Ville Lumière. Tradition née des parents de Huyr-Huor, qui ont depuis longtemps des restaurants de cuisine asiatique à Paris. Bien que pharmacien de formation, et même s’il a travaillé dans le domaine pendant 15 ans, M. Stéphant cultive depuis longtemps une passion pour la bouffe. Loin d’en être à ses premières armes en restauration, il a souvent eu à mettre la main à la pâte pour aider la belle-famille après ses quarts de travail à la pharmacie. «Je suis pharmacien de formation, j’ai eu l’habitude de soigner les gens. Pour moi, c’est essentiel que les mets que je sers soient bons, frais. Pour que je puisse les servir, il faut que ma femme et moi, qui sommes de grands gourmands, ayons envie de les manger aussi. Je pense que c’est la moindre des choses.»
À une époque où on se demande si les restaurants et comptoirs à sushis ne sont pas plus nombreux que les pizzérias à Québec, Nihon Sushi sort du peloton et se démarque par ses morceaux plus gros et bien garnis. «Certains endroits offrent de gros sushis, oui, mais les bourrent de riz. Nous, on les remplit d’ingrédients frais. Et une de nos caractéristiques particulières est d’utiliser des tartares de poisson au lieu de simples morceaux.» Et pour les allergiques ou ceux qui ne seraient pas trop fans des poissons et fruits de mer, M. Stéphant et Mme Lauv servent aussi des assiettes de général Tao et de poulet au curry inscrites à la carte. «Parfois, les gens cherchent quasiment le poulet dans ces assiettes-là, mais chez nous, les portions de viandes sont vraiment généreuses.»