Tête-à-tête gourmand
Manger au resto à la Saint-Valentin, c’est peut-être traditionnel, mais toujours apprécié. Et il existe tant de propositions alléchantes que l’on peut, d’une année à l’autre, changer totalement d’univers. Alors, qu’y a-t-il donc cette année au menu des amoureux à Montréal?
On se gâte
Si vous n’avez pas encore eu la chance de goûter la cuisine de Normand Laprise, Grand Chef Relais et Châteaux, la Saint-Valentin est le moment idéal pour la découvrir à son restaurant Toqué! (900, place Jean-Paul-Riopelle, Montréal, 514 499-2084, restaurant-toque.com). Dans un cadre raffiné et feutré, les 14, 15 et 16 février, un menu-surprise de huit services au coût de 120$ attendra les gourmets. On y retrouvera notamment – petit scoop – du foie gras servi avec du pain brioché à la fleur d’oranger, de la marmelade de clémentines, de l’huile d’argan et des noisettes. Cela vous donne faim? Alors, imaginez le reste de ce festin, qui pourra être arrosé d’aussi belle manière avec une sélection spéciale de six verres de vin (80$) par le sommelier de la maison.
Plus français dans l’esprit, le Restaurant Julien (1191, avenue Union, Montréal, 514 871-1581, restaurantjulien.com) est un digne représentant des brasseries parisiennes. Sur place, deux mots d’ordre: qualité et simplicité. Pour la Saint-Valentin, il y aura plusieurs formules possibles qui s’adresseront aux gros comme aux petits appétits. Bien sûr, spécialité du restaurant oblige, on pourra savourer à deux une côte de bœuf poêlée, accompagnée de sauce, de légumes racines et de pommes de terre grelots. Plus exotique, un rôti de saumon à la thaïe, avec du lait de coco, des haricots verts et des mini-bok choys, sera aussi au menu. Et le chocolat sera, bien sûr, du dessert. Petite suggestion de Voir: mettez-vous en appétit en prenant l’apéritif au Phillips Lounge adjacent. Des cocktails à l’eau de rose comme le Rosa rosam (gin, eau de rose et fleur d’hibiscus) seront une excellente entrée en matière.
On se régale
Même s’il se présente comme un restaurant de quartier, la gastronomie est toujours au rendez-vous au Pyrus Bistro (1481, avenue Laurier Est, Montréal, 514 590-0777, pyrusbistro.com). Renaud Poirier, chef-propriétaire à la feuille de route très remplie, puisqu’il a travaillé pour des étoilés Michelin ainsi que pour Normand Laprise, a l’art de nous faire saliver. Et il réussit une fois encore à proposer, à un tarif accessible (66$), un menu séducteur de six services qui sera offert du 8 au 17 février. On y retrouvera des éléments distinctifs comme une huître Beausoleil et du foie gras sous forme de profiterole, de même que du gravlax d’omble chevalier à la japonaise, yogourt au cumin et orange. Quant au dessert, le chef concoctera un gâteau au chocolat imbibé de rhum brun Saint James, glace au chai et clémentines. Tout un repas en perspective…
Plus traditionnel, le chaleureux restaurant italien Le Latini (1130, rue Jeanne-Mance, Montréal, 514 861-3166, lelatini.ca) a depuis longtemps acquis ses lettres de noblesse, puisqu’il s’est gagné une clientèle fidèle depuis 1979. Que vient-on y trouver? Des poissons et fruits de mer, des viandes, du gibier, une belle carte des vins et, bien sûr, les meilleures spécialités italiennes exécutées dans les règles de l’art. Le menu cinq services de la Saint-Valentin (au coût de 72$) mettra en vedette, entre autres, du risotto à la courge, du carré d’agneau et de la morue charbonnière. Vous désirez un peu plus de détails? Alors, lisez ceci: tartare de thon avec macédoine de zucchini, et betterave, mayonnaise au safran et brioche aux olives. Invitant, n’est-ce pas?
On voyage
Terminer ces suggestions en omettant le restaurant Tasso (3829, rue Saint-Denis, Montréal, 514 842-0867, tassobaramezze.com), un bar à mezze grecs incontournable, serait vraiment dommage. Pourquoi? Parce qu’on y trouve des poissons et fruits de mer irréprochables (la carte varie d’ailleurs selon les arrivages), ainsi qu’une cuisine précise, réinventée et savoureuse. Alors, sautez sur l’occasion de la Saint-Valentin pour y essayer le menu dégustation sept services, dont cinq seront constitués de deux plats à partager en tête-à-tête. «Il y aura sans doute au menu du crabe Dungeness, de Vancouver, servi sous forme de lasagne baignant dans une bisque», nous confie le propriétaire Constant Mentzas, aussi à l’aise dans un marché que derrière les fourneaux et en salle. Nous apprenons également que des pétoncles poêlés servis avec une purée de pommes grenades et du foie gras au torchon, ou encore de la pintade confite et fumée avec du thé des montagnes grec, accompagnée d’une purée de céleri-rave et d’une sauce à la truffe, seront au programme. Si, en plus, on sait qu’on pourra arroser tout cela avec un vin blanc de Santorini ou un Vin Santo (un vin de dessert) issu de vignes vieilles de plus de 200 ans, on réserve tout de suite sa place… tant qu’il y en a!