Nina pizza napolitaine
Une ambiance joyeusement bruyante, un service avenant et des pizzas typiques de Naples, dont la désarmante simplicité parvient à vous laisser bouche bée: vous voilà chez Nina pizza napolitaine.
«Meilleure pizza en ville!!» clament des admirateurs sur la page Facebook de Nina pizza napolitaine. Vite, il fallait aller goûter aux créations de ce resto nouvellement ouvert dans les locaux de feu Le Grain de riz, que j’aimais beaucoup malgré sa déco qui nécessitait un rafraîchissement.
Ce dernier a eu lieu! On peine à reconnaître les trois salles, dont un mur séparateur a été ajouré d’immenses cercles – séduisant effet graphique. Beaucoup de jeunes prennent place sur les chaises de petite école ou à la grande table du fond, devant le bar en bois. Les murs blancs apportent une touche épurée à travers le bois cordé (pour nourrir le four). Dans l’entrée, la bête importée de Naples (sorte de R2D2 de 2,5 tonnes) avale, puis éjecte des pizzas à un rythme intensif: selon la tradition, elles sont cuites à très haute température pendant 90 secondes top chrono. Les proprios, Lucie Nadeau et Pénélope Lachapelle, connaissent les techniques, ayant suivi leur formation de pizzaoilos chez Roberto Caporuscio, chef d’origine napolitaine officiant à New York.
Même si nous brûlons d’impatience de mordre dans la pâte, David et moi commandons une planche et une salade. La première compte du speck et du chorizo de chez William J. Walter (le saucissier voisin), des légumes grillés nappés d’huile d’olive (dont d’excellentes aubergines), des olives et un morceau de Religieuse de Warwick, un fromage semi-ferme. La salade est une création des amies propriétaires de La Folle Fourchette, la quincaillerie culinaire de Limoilou. Riz sauvage, courge musquée, raisins de Corinthe, amandes, cannelle (et cumin?) y sont comme larrons en foire sous un dôme de chips de kale. Un long croûton au bleu nous révèle les qualités du pain pumpernickel de La Boîte à pain (un autre voisin).
J’abandonne la Griffon extra-blonde au profit d’un Cabernet franc de la Loire (Diptyque Dernier cri, Domaine de la Chevalerie), glané sur la courte carte d’importations privées. Pour mon plus grand bonheur, Mazzy Star susurre Fade into You dans les haut-parleurs lorsque la sympathique serveuse m’apporte ma pizza Barcelona. C’est l’une des plus élaborées du menu, outre celle à la chair de saucisse et celle, intrigante, au zeste de citron et parmesan. Respectant la tradition napolitaine, les autres sont agrémentées de garnitures simples: sauce tomate (variété San Marzano), mozzarella Fior di Latte ou di Bufala, basilic frais, huile d’olive. C’est ce qui orne celle de David, la Margherita ++. La mienne compte en plus du fromage manchego et du chorizo, spécialités espagnoles qui lui donnent son nom. On a à peine avalé une bouchée que, déjà, la fourchette se cogne à nos lèvres, pressés que nous sommes de retrouver ces saveurs extraordinaires. La sauce tomate, sans excès d’acidité, met bien en valeur ses comparses, alors que la pâte, aérienne sans être gonflée d’air, oscille entre le tendre et le craquant, et goûte le feu qui l’a léchée, dont elle porte des stigmates noirs.
Direction desserts. Patrick Watson et Beach House s’enchaînent tandis que nous tentons de résister à la pizza au Nutella. David opte pour la torta caprese, chocolatée serrée et flanquée d’une mousse légère et onctueuse de mascarpone aux framboises. Irréductible fan de tarte au citron, j’ouvre de grands yeux en goûtant ma torta al limone: sur une parfaite pâte brisée se blottit un appareil acidulé dense sans être lourd, chapeauté de meringue et de noix de pin rôties – la belle idée! Leif Vollebekk nous escorte pendant que nous réglons l’addition en prenant soin de complimenter les proprios sur leurs pizzas, leurs desserts… et leur liste de lecture.
Emballant /
La pizza, qui prouve que le bonheur réside dans les choses simples lorsqu’elles sont bien faites. L’ambiance sympathique. La musique.
Décevant /
Deux ou trois entrées de plus équilibreraient la carte.
Combien? /
Pour trois services, pour deux personnes, 55$ midi et soir (excluant boissons, taxes et pourboire).
Quand? /
Midi et soir en semaine. Le soir le week-end. Fermé le mardi.
Où? /
Nina pizza napolitaine
410, rue Saint-Anselme, Québec
581 742-2012
Tout est dans la simplicité, rien vraiment d’innovant pour l’offre de la région. Bruyant et rapport qualité prix un peu élevé
De loin la meilleure pizza a quebec, le prix est juste quand je pense a des endroits plus cher ou il nont pas de four a bois en pierre volcanique ni de tomates et de farine ditalie.
bravo
Clod retourne dont au normandin
Pas mauvais, mais….le basilic se faisait rare ainsi que la mozzarella. Les commentaires de la serveuse sur le choix de mon chum: miel épicé non pas sucré (Sincèrement on aurait dit une pizza dessert!)
En plus la serveuse n’a jamais demandé si c’était à notre goût! Désolant, car c’est la seule façon de savoir quel choix de pizza sont les plus appréciés et ainsi ajuster les recettes et ou commenter correctement auprès de leur clientèle! À mon avis, ça manque d’expérience et ou d’intérêt.
En gros si vous voulez essayer, essayez!
Tellement bonne la nina pizza, tellement que j’en ai envie aussi loin qu’aux Îles-de-la-Madeleine!