Déjeuner pascal
Pâques tombe bien: comme c’est un dimanche, c’est une bonne excuse pour bruncher. Peu importe notre degré de dévotion, on profite de l’une des adresses suivantes pour prolonger le déjeuner jusque tard dans la journée.
À Québec, il semblerait que les restaurants n’organisent pas forcément de brunch pascal pour le 20 avril prochain. Qu’à cela ne tienne, certains ont concocté tout un menu sur mesure pour les pèlerins de la fourchette. C’est le cas du Restaurant du Musée national des beaux-arts du Québec (Parc des Champs-de-Bataille, mnbaq.org), qui propose un déjeuner familial conçu spécialement pour l’occasion. Les enfants auront droit à des crêpes aux fruits sauce chocolat (toujours gagnant) ou à une brouillade d’oeufs, alors que les adultes pourront choisir entre une salade au canard confit et fumé, un feuilleté de fruits de mer, des cochonnailles maison ou un croque-monsieur et sabayon à l’Orpailleur, entre autres. Viennoiseries maison et jus d’orange frais pressé complètent ce «tableau» (jeu de mots volontaire).
Même chose du côté du célèbre Panache (8, rue Saint-Antoine, www.saint-antoine.com). Le jeune chef Louis Pacquelin a pensé un menu 4 services (mise en bouche, entrée, plat et dessert) pour 49 $. Asperges vertes et dés de gravlax de saumon, saumon fumé sur blinis, oeuf miroir et mouillette de foie gras et pétoncles marinés avec oeuf frit composent ce brunch haut de gamme, qui se termine comme de raison avec une surprise chocolatée.
De son côté, le Canard Goulu (1281, avenue Maguire; 955, rue Jean-Gauvin, canardgoulu.com) propose une boîte spéciale pour l’occasion. Toutes les semaines, le jeudi, le chef Martin Guillemette crée des boîtes repas pour deux personnes et la semaine précédant Pâques n’y fera pas exception. Le menu n’est pas encore disponible, mais on promet de belles canardises maison. C’est une solution de rechange parfaite pour qui n’a pas envie de sortir : la boîte se déguste en pyjama et n’oblige pas à mettre de cadran le dimanche matin.
Finalement, dans le Vieux-Port, l’Échaudé (73, rue du Sault-au-Matelot, echaude.com) n’a pas encore dévoilé son menu. On se doute cependant que ce sera créatif et généreux, car le restaurant a l’habitude de proposer un brunch plus élaboré pour le dimanche de Pâques. C’est une tradition qui ne prendra pas de pause cette année.
Bon nombre de restaurants de la ville n’ont pas préparé de menu spécial, ce qui n’est pas une raison pour les bouder le dimanche venu. Si le brunch n’a rien de pascal, il est encore aussi délicieux. On pense entre autres à celui du Batifol (995, boulevard du Lac, lebatifol.com), qui offre toute une carte pour fans de cocos : bénédictine huit façons, neuf choix d’omelettes et assiettes d’oeufs avec charcuteries de la ferme Turlo. Parlant de cocos, les enfants sont les bienvenus.
De même, le Bistango (1200, avenue Germain-des-Prés, lebistango.com) règle le cas des indécis : salé ou sucré, déjeuner ou dîner? Puisque le brunch, c’est tout ça en même temps, le resto propose oeufs béné, traditionnels oeufs et viande, crêpes et gaufres, ainsi qu’un plat santé. Dès 11 h 30, linguine, tartare et pizza s’ajoutent à la carte, pour ceux qui préfèrent dîner.
Si on aime mieux sortir le samedi, on prend la route vers Limoilou pour le Fun en bouche (1073, 3e Avenue, lefunenbouche.com), dont la réputation dépasse les frontières du quartier. Le pain maison à base de farine biologique, le chocolat chaud 70 % et les plats signature, entre autres, expliquent que le resto fasse toujours partie des meilleurs endroits pour un brunch en ville. Attention : si vous essayez d’y aller le dimanche de Pâques, vous vous cognerez le nez sur la porte. C’est au tour du personnel de bruncher!
Pour clore sa «cabane à sucre urbaine», le Laurie Raphaël (117, rue Dalhousie, laurieraphael.com) donne une tournure chocolatée à son menu 5 services de brunch inspiré du temps des sucres et «gastronomisé». Celui-ci aura droit à un petit oumph de chocolat au dessert, ajoutant une dose de sucre toujours bienvenue, même après la tire sur neige et la barbe à papa à l’érable.
Et si vous n’avez pas encore eu votre dose de Pâques et de chocolat, vous pouvez toujours faire un croche par la chocolaterie Érico (634, rue Saint-Jean, ericochocolatier.com), l’une des meilleures en ville aux dires de bien des amoureux du chocolat. Les poules, lapins et cocos en chocolat fin ne sont pas que pour les enfants, qu’on se le tienne pour dit.
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