Un fonds d’urgence solidaire pour la restauration
Le Fonds de secours des travailleurs de la restauration a été créé pour apporter une aide financière d’urgence aux employés du secteur qui se retrouvent sans travail pour une durée indéterminée.
En pleine crise du coronavirus, les travailleurs du milieu de la restauration se retrouvent en situation de précarité. Restaurants, bars et cafés ferment partout à Montréal pour s’assurer de garder une distance sociale et aplanir la courbe. Les propriétaires de ces établissements, qui n’ont ou n’auront bientôt plus les ressources nécessaires pour payer leurs employés, vont devoir libérer leur force de travail pour une durée indéfinie.
Si beaucoup d’employés de la restauration sont éligibles à l’aide gouvernementale, il est difficile de savoir quand ces fonds seront disponibles ainsi que les montants des compensations offertes.
C’est en réponse à cette situation que Kaitlin Doucette, une employée de la restauration, a décidé de créer le Fonds de secours des travailleurs de la restauration, qui vise à offrir une aide financière d’urgence aux employés de la restauration qui font face à une détresse économique due à la COVID-19. Selon la fondatrice, de nombreux employés de cuisine et de salle lui ont indiqué être dans l’incapacité immédiate de remplir leurs obligations financières.
«Nous avons lancé ce fonds parce que nous sommes nombreux à travailler dans la restauration, explique Kaitlin. J’ai vu beaucoup de mes collègues terrifiés à l’idée de trouver des produits d’épicerie pour s’isoler. Je voulais créer une plateforme pour partager la richesse des personnes qui avaient quelques dollars à donner, afin que nous puissions mettre cela en commun et fournir une aide financière immédiate aux travailleurs.
Nous transférerons de l’argent aux employés de restauration à hauteur de 50$, 100$ ou 150$, selon les besoins personnels du demandeur. Ce fonds n’est pas là pour remplacer les salaires mais pour aider les demandeurs à obtenir ce dont ils ont besoin dans l’immédiat comme l’épicerie, les produits de premières nécessités et les médicaments.»