Du réchauffé mais quand même consommable

J'ai eu l'impression, en voyant ce film, que le réalisateur ainsi que le scénariste, probablement tous les deux amateurs de films d'horreur gothiques, se sont dit: «Ouais, ce serait vachement cool une guerre entre des loups-garous et des vampires avec des combats stylisés et des fusillades à la Matrice». Nos deux amis devaient aimer également les jeux vidéo, car ils ont pensé à inclure une confrontation finale époustouflante digne de la fin d'un tableau de jeu. Le scénariste a donc travaillé son scénario afin d'y inclure tout cela, et je dirais qu'il n'a quand même pas si mal réussi.
Bien entendu, avec tous les films de vampires à la «Blade» ainsi que les films à «La Matrice» qu'on a vus au cours des dernières années, une expérience comme Underwold sent un peu le réchauffé.
Il y a quand même un point positif dans ce film, comme tout est teinté de bleu, on arrive parfaitement à distinguer ce qui se passe à l'écran, même si la majorité de l'action se passe dans le noir.
Pour ce qui est du travail des acteurs, je dirais qu'il est honnête mais, à mon avis, personne ne se démarque de ce film.
En bref, pour un amateur de films fantastiques ou de jeux vidéo, Underworld se consomme et se digère bien. Il est cependant assez vite oublié.