S'il faut vraiment que l'industrie du disque trouve un coupable, elle devrait regarder du côté des responsables de logiciels tels que Kazaa. Ce sont eux qui donnent aux gens le moyen de télécharger de la musique gratuitement. Ils sont ceux qui nous incitent à le faire. Ils sont un peu comme les "pushers", et nous en sommes les consommateurs. Ceci dit, ce sont des gentils "pushers", car le produit qu'il nous offre est gratuit.
Si l'industrie veut enrayer ce fléau, il doit s'attaquer aux "pushers", pas aux consommateurs. Même si un consommateur paye pour les autres, il en reste encore des millions qui sont tout juste contents de ne pas être celui qui a été puni. Si le fournisseur n'existe plus, les consommateurs ne pourront plus télécharger des chansons, et ils retourneront peut-être acheter des disques. Je sais cependant qu'il n'est pas facile légalement de s'attaquer à des entreprises comme Kazaa. L'industrie pense donc se reprendre en s'attaquant à ceux qui pratiquent le téléchargement, espérant ainsi faire peur à tous les autres.
Il m'arrive moi-même de télécharger des chansons, mais je ne me considère pas un criminel pour autant. J'estime même avoir découvert un peu plus la musique depuis que j'ai commencé à m'intéresser à Napster il y a quelques années.
Je dois admettre avoir un peu ralenti lorsque j'ai entendu dire que l'industrie du disque voulait poursuivre les clients de Kazaa.
C'est une histoire à suivre…