BloguesLe Cayer du cinéma

Vu: l’effet papillon (plus proche de King que de Spielberg)

Lorsque j'ai vu la bande-annonce de ce film, je n'avais pas énormément d'attentes. Je m'attendais à quelque chose dans la lignée de «Retour vers le futur», mais avec la coqueluche de l'heure, Ashton Kutcher.

Après visionnement, mon opinion a radicalement changé. L'univers décrit dans ce film me rappelle les environnements sordides à la Stephen King. C'est peut-être même un peu trop sordide. Les thèmes les plus noirs y sont abordés. Le jeune homme du film a vécu une bien triste et horrible jeunesse. Presque tout lui est arrivé: la pornographie infantile, le meurtre d'un animal favori, le visionnement de la mort d'un bébé. Pas étonnant qu'il ait des pertes de mémoire. Après tout, il y a des choses qu'il vaut mieux oublier à défaut d'être traumatisé à vie.

Si on résume un peu ce film, disons juste que le jeune homme incarné par Ashton Kutcher découvre le pouvoir de retourner dans le temps par la pensée. Il possède alors le corps qu'il occupait étant enfant ou adolescent. Il espère alors pouvoir changer le cours des événements, mais il semble n'aggraver les choses à chaque fois. Ce qui prouve qu'il ne faut jamais essayer de jouer à Dieu sous peine de représailles néfastes.

La première moitié du film nous présente la jeunesse du héros de ce film. Cependant, certains éléments de cette jeunesse semblent avoir été occultés. Les éléments en question représentent les scènes traumatisantes de l'enfance du jeune héros. Ce sont les événements qu'il tentera d'altérer plus tard dans le film en deuxième partie. Cette première moitié du film est, à mon avis, beaucoup mieux réussie que le reste et réussit à nous tenir en haleine.

La seconde moitié du film nous relate les tentatives d'Ashton pour altérer son passé, et les conséquences qui en découlent. Les retours en arrière du héros se terminent souvent par un drame dans le présent et viennent compléter le puzzle du passé.

En bref, il s'agit d'un film intriguant plus proche de King que de Spielberg.