Je dois admettre qu'il m'arrive occasionnellement d'acheter chez Wal-Mart. On a beau avoir des principes, il est parfois difficile de résister aux incroyables bas prix de ce géant américain. Ceci dit, il vaut peut-être la peine de payer un produit 2$ de plus si cela nous assure que les travailleurs qui ont oeuvré dessus n'auront pas été exploités.
Que les employés de Wal-mart soient plutôt nommés «associé» n'y changent rien, ces derniers sont également exploités. Ils ont refusé la syndicalisation il y a quelques semaines parce qu'ils ont eu peur des représailles du géant américain. Wal-Mart est un magasin tellement «cheap» qu'il utilise ses propres employés dans ses catalogues de vêtements au lieu d'engager des mannequins professionnels. Bien entendu, ce n'est pas ainsi que les gérants du magasin voient la chose. Ils y voient probablement une façon de diversifier et d'agrémenter le travail de ses employés.
Moi, j'aime bien Wal-Mart pour la diversité de ses produits et pour ses prix. Cependant, chaque fois que j'y pénètre, j'ai l'impression de me retrouver aux États-Unis. Il y a une aura de «quétainerie» qui baigne les lieux.
Le problème pour nous les consommateurs, c'est que nous sommes très loins des pauvres travailleurs exploités. Nos yeux ne voient que les bas prix du Wal-Mart et rien d'autre. C'est pourquoi il est bon de sensibiliser les gens afin qu'ils prennent conscience du mal causé par le super-commerce.
Nous ne sommes pas méchants. Nous sommes seulement un peu aveugles et on a besoin qu'on nous ouvre les yeux.