BloguesLe Cayer du cinéma

DreamTheater n’a pas livré la marchandise, mais Yes s’est surpassé.

Moi, j'ai connu Yes en 1984 grâce à la pièce "Owner of a lonely heart". Cette chanson avait été le plus gros succès de cette année-là. C'est même probablement la plus commerciale des pièces de ce groupe. Je connaissais aussi vaguement d'autres morceaux de ce groupe pour les avoir déjà entendus à quelques reprises. Vous comprenez alors que je ne suis pas un fanatique de ce groupe. Quant à DreamTheater, je les connaissais de nom mais sans plus. En fait, pour tout vous dire, si je suis allé à ce spectacle, c'est parce que j'y accompagnais quelqu'un.

C'était pour moi la première occasion d'aller voir un spectacle à l'Agora, et je dois admettre que l'expérience ne m'a pas déçu. J'ai découvert ce groupe progressif-métal qu'est DreamTheater. Ce sont des jeunes très talentueux dont les influences semblent provenir des années 70. Une des influences majeures de ce groupe semble être "Rush" tant par la voix du chanteur que par le style musical. Les musiciens de DreamTheater sont de véritables virtuoses, mais j'ai quand même trouvé que les chansons étaient plutôt génériques. De plus, ils ont osé donner une seule heure de spectacle au lieu de deux. C'est assez insultant, car, si je me fie aux gilets des spectateurs, il y avait beaucoup de gens qui étaient venus plus pour DreamTheater que pour Yes. C'est peut-être pour cette raison qu'ils ont été hués lors de leur départ. Ils n'ont pas donné la marchandise escomptée.

Pour ce qui est de Yes, c'est tout à fait le contraire. Ces vétérans du rock progressif ont fait vibrer la foule pendant au moins 2h30. Si ce n'est de l'obligation de terminer ce spectacle en plein air à 23h00, je pense qu'ils auraient pu jouer sans arrêt. On voit que ce sont des musiciens qui aiment leur art avant l'argent. Les décors gonflés et les éclairages de Yes étaient époustouflants. Ils ont vraiment donné tout ce qu'ils avaient pour le plus grand plaisir de leurs amateurs.

Bref, un spectacle haut en couleurs et en sons.