BloguesLe Cayer du cinéma

Ce n’est pas cela qui manque

Les déceptions de l'année 2004

Kill Bill volume 2: Après le sanguinolent premier épisode, Tarantino nous a concocté une suite plutôt ennuyante. Le combat final avec Bill est d'une rapidité et d'un manque d'intérêt total. À la fin, on se dit: «Tout cela rien que pour cela?» Cette deuxième partie de Kill Bill semble avoir été composé de scènes effacées au montage. Une des pires déceptions de 2004. Toutes choses considérées, on aurait dû faire un seul film avec Kill Bill.

Ocean's twelve: Il s'agit tout simplement du plus ennuyant et du plus prétentieux de tous les films de l'année 2004. À part des vedettes qui se pavanent dans des endroits luxueux, il n'y a absolument rien à retenir de ce film.

The Bourne Supremacy: J'avais beaucoup apprécié le premier, mais le second avec sa caméra qui bouge tout le temps est devenu impossible à suivre. À quoi sert-il de dépenser des millions afin de créer des scènes d'action quand on n'est même pas capable de les filmer adéquatement?

Blade: Trinity: Il y a plusieurs bonnes idées dans ce film, mais aucune n'est exploitée à fond. En fait, il semble beaucoup plus important de montrer Jessica Biel se télécharger des chansons sur son "I-Pod" que de nous donner une histoire qui se tient. Ryan Reynolds tente également de voler la vedette à Blade avec son humour vulgaire, et ce n'était vraiment pas nécessaire. Cette suite inutile aurait pu sortir directement sur vidéo.

House of the dead: Uwe Boll, docteur en cinéma, a prouvé au monde entier qu'il était le nouveau Ed Wood avec cette adaptation insipide d'un bon jeu vidéo de Sega.

Taxi (version américaine): La magie du cinéma peut vous faire croire qu'une personne de la corpulence de Queen Latifah est capable d'effectuer des acrobaties en vélo. Cette transposition de la série "Taxi" à New York n'était franchement pas nécessaire. Et Jimmy Fallon devrait s'en tenir à la série "Saturday Night Live".