BloguesLe Cayer du cinéma

Pas banal

Je trouve cruel d'envoyer des courriels de méchanceté à une personne atteinte d'une telle maladie. C'est déjà assez difficile comme cela d'avoir à vivre avec un tel tourment sans avoir en plus à supporter la cruauté des pairs. Et puis, ne riez pas, cela pourrait vous arriver également à vous ou à un membre de votre famille.

J'ai moi-même dans ma famille une personne atteinte de troubles maniaco-dépressifs. Ce n'est pas du tout la même maladie que le TOC, mais c'est dans la même famille. C'est très difficile à vivre pour les gens proches de la personne atteinte. Elle doit également prendre des médicaments afin de mener un semblant de vie normale. Heureusement pour cette personne qu'on ne l'a pas abandonnée, car qui sait où elle serait rendue aujourd'hui sans notre aide.

Bravo pour votre article sur le TOC. Je croyais qu'il s'agissait de gens vérifiant 25 fois que la porte était bien barrée, mais je vois que c'est beaucoup plus que cela. Cette obsession de la symétrie et des chiffres est un symptôme intéressant et peu banal.

En passant, on voit de plus en plus de gens atteints de cette maladie dans les films. Par exemple, Howard Hugues (personnage réel du fil "L'aviateur") avait, entre autres, une obsession de la propreté. Il se lavait et se frottait les mains jusqu'à en saigner. Elektra (personnage fictif du film du même nom) disposait ses fruits et ses légumes de façon symétrique et parfaite sur son comptoir, un des symptômes possibles du TOC. Il y a aussi eu, il y a quelques années, un film mettant en vedette un personnage obsessif-compulsif avec Jack Nicholson. Ce film se nomme "As good as it gets".

Bien entendu, il ne faut pas voir du TOC partout. Si jamais, vous vérifiez deux ou trois fois la poignée de porte avant de partir, ce n'est pas du TOC (à mon humble avis). Si vous la vérifiez 25 fois, peut-être qu'il y a un problème.