BloguesLe Cayer du cinéma

An american werewolf in…Hollywood

Après avoir inventé le terrifiant Freddy, on pensait que Wes Craven avait tout dit dans le domaine du film d'horreur. Hé! Bien non! Il a récidivé et il s'est amusé à décortiquer les histoires de tueurs en série dans la trilogie Screams. Voici maintenant qu'il s'attaque au mythe du loup-garou dans le film "Cursed". Malheureusement, la touche magique du maître de l'horreur n'y est plus. Ce film emprunte des idées à des films d'horreur supérieurs sans jamais leur apporter une touche nouvelle. Par exemple, le phénomène de l'homme timide qui devient plus costaud et affiche une toute nouvelle assurance depuis la morsure de la bête est un emprunt direct du film "Wolf" avec Jack Nicholson. Parmi les autres films plagiés, on peut aussi citer le désormais classique "An american werewolf in London" de John Landis.

De toutes façons, avec tous les films d'horreur qu'on a vu les dernières années ainsi que la profusion de séries comme Buffy ou Angel, il faut avouer qu'on en a bien vu d'autres, et qu'il faut se lever de bonne heure afin de nous effrayer en 2005. On dirait que, cette fois-ci, Wes Craven s'est levé beaucoup trop tard, et il a complètement manqué le bateau. Oh! Il était quand même bien entouré avec son acolyte de la série Screams (Kevin Williamson) comme écrivain ainsi que la très jolie mais inquiétante Christina Ricci comme personnage principal. On dirait que ce n'était pas suffisant.

Et puis, cette manie de toujours vouloir ridiculiser Hollywood dans les films, c'était bien il y a quelques années mais cela commence déjà à sentir le réchauffé. Même si les propos tenus sont exacts, disons qu'on connait déjà le gag et qu'il n'a plus le même impact qu'auparavant.

Et puis, ce film nous présente la version la plus grotesque d'un loup-garou jamais présentée à l'écran jusqu'à ce jour. On aurait dit un ours en peluche avec des griffes et des crocs. Vraiment pas très convaincant l'animal.

Cursed n'apporte rien de nouveau à ce genre qu'est l'horreur.