La renaissance de Batman à la fin des années 80, début 90 avait bien commencé avec Tim Burton à la barre. Malheureusement, la transition vers Joel Schumacker est venu rompre le rythme. Les deux derniers films de la série étaient devenus de véritables parodies. Il nous fallait un Batman plus sérieux, et c'est ce que Christopher Nolan nous offre avec "Batman Begins". Ici, on oublie tout ce qui s'est passé dans les derniers films et on recommence à neuf avec un Batman plus jeune et plus dynamique. Ici, Batman n'est pas une machine, mais un être avec des faiblesses qui cherche à se surpasser afin d'atteindre son but ultime. Ce but n'est nul autre que la destruction du crime à Gotham City, une ville que sa famille a aidé à construire. La tâche est lourde, mais il peut compter sur l'entreprise WayneTech qui lui appartient par héritage afin de lui fournir malgré elle quelques uns des gadgets de sa panoplie.
Dans cette nouvelle aventure, on apprend donc que Bruce Wayne a profité de sa jeunesse afin de voyager à travers le monde. Le motif des voyages en question était de rencontrer des maîtres mondiaux des arts martiaux afin de l'aider à devenir le justicier parfait. À son retour à Gotham City, on apprend peu à peu les motivations qui vont l'entraîner à créer son personnage de Batman. On lui découvre certains alliés puis des ennemis redoutables qu'il devra combattre afin de redonner la paix à sa ville.
Parfois trop sérieux pour un film de super-héros, c'est le scénario assez bien monté qui élève ce film au rang de chef-d'oeuvre de son genre. Le jeu de Christian Bale et d'autres acteurs comme Gary Oldman et Michael Caine ne nuit pas non plus à ce film. On pourrait reprocher aussi à Christopher Nolan de ne pas maîtriser encore assez bien les ressorts de l'action. Ce dernier est plus à l'aise dans la création d'atmosphère que dans les combats de kung-fu, et cela est visible tout le long de ce film.
Un très bon film de super-héros malgré quelques défauts.