BloguesLe Cayer du cinéma

Maintenant qu’on a eu « The Dukes of Hazzard » au cinoche, à quand « Knight Rider »?

Les producteurs d'Hollywood ont, une fois de plus, déterré une autre vieille série télé afin d'en faire un film. Après "Ma sorcière bien-aimée", c'est maintenant au tour des cousins Dukes de faire le saut au grand écran. Au volant de la rutilante et presque indestructible "General Lee", les deux cousin vont effectuer des cascades à couper le souffle, et semer la police plutôt deux fois qu'une. Également accompagnés de la ravissante cousine Daisy et du rusé oncle Jess (pourquoi est-ce que tout le monde est cousin ou oncle dans ces histoires?), ils vont devoir, une fois de plus, contrecarrer les plans du machiavélique Boss Hogg et de son fidèle mais stupide shériff Roscoe.

À mon avis, à part quelques blagues un peu trop osées et quelques allusions à la drogue (la marijuana), le film est dans l'esprit de la vieille télésérie. D'ailleurs, le scénario du film est tellement mince qu'il aurait pu carrément servir pour un épisode (Note: ceci n'est pas un compliment). Il ne faut pas se le cacher, le seul but de ce film est d'enfiler les poursuites de voitures et les batailles. Tout ceci met souvent les cousins Dukes dans le pétrin, mais ce n'est pas grave, car la belle Daisy réussit à les en sortir à l'aide de ses seuls charmes féminins. Une chance que cette dernière a les traits et le corps de Jessica Simpson, cela aide un peu.

Donc, on a bien compris que l'histoire de ce film n'est pas vraiment importante. Personne ne s'attendait à un chef-d'oeuvre de subtilité dans une adaptation de "Shériff, fais-moi peur" dont les rôles principaux sont tenus par les deux cinglés de première que sont Sean William Scott (Stiffler dans American Pie) et Johnny Knoxville (le fou de Jackass). Côté rigolade et action, nos deux amis livrent la marchandise avec une certaine assurance et une complicité assurée.

En bref, si vous aimez les chars, les poupounes et les explosions, ce film devrait vous satisfaire malgré le scénario plutôt mince.