Grâce à Voir, j'ai eu la chance d'assister au visionnement de "V for Vendetta". J'ai lu la bande dessinée d'Alan Moore dans mon adolescence (ou une réédition), mais cela fait tellement longtemps que je ne m'en rappelle plus assez pour pouvoir établir une comparaison. Au sujet d'Alan Moore, son nom n'est mentionné en nulle part dans les crédits du film. Il est simplement précisé que l'histoire est basée sur une BD illustrée par David Lloyd. Cela ne signifie pas du tout que le film est mauvais. C'est juste que Alan Moore semble avoir une dent contre Hollywood depuis quelques années. Mais, qui peut le blâmer quand on pense au gâchis que fut LXG, une autre adaptation d'une de ses oeuvres.
Revenons donc au film qui nous intéresse. "V pour Vendetta" raconte donc la vengeance d'un homme surnommé V contre le gouvernement. V porte un masque de théâtre à l'effige de Guy Fawkes, un terroriste du XVIIème siècle. Il est très habile avec ses nombreux couteaux, et il semble énormément cultivé et très loquace. En plus d'une vendetta personnel, V cherche à réveiller les esprits de la Grande-Bretagne qui sont soumis au régime de peur du chancellier (John Hurt). Une jeune fille (Nathalie Portman) se retrouvera, malgré elle, mêlée au plan de V. Quel camp choisira-t-elle ? Vous vous en doûtez bien, j'espère. Un détective perspicace interprété par Stephen Rea cherchera à démasquer V avant la date fatidique du 5 novembre, date à laquelle V doit faire exploser le parlement britannique.
V n'est pas un film d'action conventionnel. C'est un film plutôt bavard contenant quelques scènes bizarres et potentiellement dérangeantes. Mais les scènes en question ne sont jamais gratuites et viennent faire avancer l'histoire. L'action n'est pas omniprésente, mais elle est réussie quand il y en a. Ce film semble être un peu une réaction à la politique de peur instaurée depuis le 11 septembre 2001. Un film à la fois distrayant et un peu dérangeant (mais pas trop).
À voir !