Comme la plupart des gens, j'ai lu le livre "Da Vinci Code" et, encore une fois comme la plupart des gens, j'ai accouru au cinéma le plus proche afin de voir si l'oeuvre était bien reproduite au grand écran.
Tout d'abord, je pense que Ron Howard, un réalisateur très compétent, s'est très bien acquitté de sa tâche. Il a réussi à rendre palpitant une histoire où l'aspect cérébral domine l'action. Ce n'était pas une tâche facile. J'admets que le roman rengorgeait plus de détails et d'explications, mais il ne faut pas oublier qu'il s'agit de deux médias différents. Il y a une méchante différence entre le contenu d'un roman de plus de 400 pages et un blockbuster d'été au cinéma. J'admets avoir reconnu quelques différences entre le film et le roman, mais rien pour crier au sacrilège. Ron Howard a quand même ajouté un petit discours du personnage de Robert Langdon (Tom Hanks) à la fin du film. Dans le but de calmer les esprits un peu échauffés, ce dernier explique à Sophie Neveu (Audrey Tautou) que, dans le fond, on croit bien à ce que l'on veut. À cela, notre héros conclut en disant que le message de Jésus ne devrait pas être impacté par les découvertes effectuées pendant toute cette aventure. Dans mon cas à moi, la bible est déjà une fiction. Alors, savoir que Jésus avait ou non une descendance ne changera rien en mes convictions.
Ce film est très bien défendu par Tom Hanks qui joue ici un héros plus cérébral et un peu effacé. La jolie Audrey Tautou et Jean Reno sont présents au générique afin d'assurer que la France est bel et bien représenté au casting de ce film dont une bonne partie se déroule dans l'hexagone. Ils se débrouillent très bien dans leurs rôles, mais pas plus. L'acteur qui se démarque le plus de cette superproduction est Ian McKellen dans le rôle de Sir Leigh Teibing, l'éminent spécialiste du Graal. Ce dernier, plus que tous les autres, semble vraiment s'amuser avec son personnage.
À voir même si vous n'avez pas lu le livre…