Ce troisième épisode de la série "Rapides et dangereux" n'a pas grand chose en commun avec les deux premiers. En fait, il ressemble plus à un jeu vidéo de course automobile japonais qu'à un film. La technique spéciale du drifting m'a fait penser à la série des jeux vidéo "Ridge Racer. Dans cette série de jeux comme dans le film, la seule façon de gagner les courses, c'est en prenant les courbes en dérapage contrôlé (drift). Ce film me fait aussi penser à des jeux comme "Midnight Club" par ses duels de voitures et son contexte urbain.
Bon, comme les lecteurs de Voir ne sont pas nécessairement des amateurs de jeux vidéo, je vais arrêter ici cette analogie et plutôt m'attaquer au film. Dans ce film, on n'a pas besoin de "Star power", ce sont les bolides qui en sont la vedette. Ainsi, on a demandé à un jeune acteur de second niveau, Lucas Black, d'en être la vedette. Ce dernier n'est pas nécessairement un inconnu du cinéma, car on l'a vu dans des films comme "Sling Blade", 'Friday Night Lights" et "Jarhead". Avouez cependant que vous ne pensiez jamais qu'il serait le personnage principal d'un film d'action. Dans le fond, en reprenant la série avec un nouveau personnage, il est plus facile de justifier le changement de décor et on économise le salaire d'un Paul Walker ou d'un Vin Diesel. D'ailleurs, je trouve que ce changement est bénéfique, car le fait de transporter l'action à Tokyo donne un petit souffle exotique à cette série qui était en train de devenir redondante.
Malgré tout, ce film n'est pas un chef-d'oeuvre. Le scénario plutôt mince n'est qu'un prétexte à une série de scènes de poursuites automobiles ou de courses dans les rues de Tokyo ou de ses environs.
Un peu d'exotisme, des poursuites spectaculaires de voitures modifiées, quelques belles filles, un soupçon de bagarre et un semblant d'histoire pour tenir le tout ensemble, c'est tout ce que le public-cible d'un film comme "Tokyo Drift" demande.
À voir si vous aimez le genre………