BloguesLe Cayer du cinéma

It’s a wonderful and vulgar life…

Adam Sandler se commet une fois de plus dans une comédie. Cela signifie qu'il va y avoir de la vulgarité dans l'air, et qu'il va trouver un rôle pour son ami Rob Schneider. Il trouve aussi un rôle à un autre de ses amis Sean Astin (la trilogie de l'anneau) avec qui il avait travaillé récemment dans "Les 50 premiers rendez-vous". En tant que producteur du film, il a choisi ce qu'il y avait de mieux à donner comme épouse à son personnage avec l'émoustillante Kate Beckinsale. Et puis, la cerise sur le sundae, c'est Christopher Walken dans le rôle d'un savant fou qui n'est pas exactement ce qu'il semble être et David Hasselhoff dans le rôle du patron.

Bon, d'accord, c'est un film avec un peu de vulgarité, mais on s'attend toujours un peu à cela avec Adam Sandler. Ceci dit, il s'est quand même un peu calmé depuis ses premières frasques. Au début, je trouvais que l'idée de la télécommande qui agissait sur les humains avait été piqué à un sketch de Benny Hill, mais je crois que notre ami Adam va un peu plus loin que cela dans ce conte. En fait, la télécommande universelle est une métaphore pour tous ceux qui trouvent qu'ils n'ont pas assez de temps, qui veulent sauter par dessus certains événements pénibles de leur vie ou qui aimeraient avoir un peu plus de contrôle sur leur existence. Dans ce genre d'histoire, leur souhait se réalise, mais il se retourne toujours contre eux. Donc, on sait donc que cela va également arriver à notre ami Adam et qu'il va en tirer une leçon qui va devenir la morale de cette histoire. Certains d'entre vous, cinéphiles avertis, pourront peut-être faire une comparaison avec le "it's a wonderful life" de Frank Capra, mais je doûte que James Stewart aurait osé pêter au visage de son patron, aussi mauvais soit-il.

C'est donc un film un peu vulgaire et moralisateur que nous offre Adam Sandler pour l'été 2006. C'est quand même une bonne comédie capable de nous faire rire.