On sait à peu près à quoi s'attendre de "You, me and Dupree". On a tous vécu ou entendu parler de situations similaires, et il y a même eu quelques films sur le sujet (Boudu, Up and down in Beverly Hills) et des sitcoms. Cela signifie donc que la situation décrite dans ce film n'est pas nécessairement originale. Cela ne signifie pas cependant qu'elle ne peut pas être hilarante. Après tout, avec Owen Wilson dans le rôle du parasite à Dupree, on est déjà bien parti dans le domaine de la comédie.
Comme on peut s'y attendre, Dupree est un gentil parasite qui ne se rend pas toujours compte de l'embarras qu'il engendre. Ceci dit, il est toujours prêt à réparer les pots cassés même s'il est parfois trop tard. Assez prévisiblement, c'est l'homme de la maison, Carl (Dillon), qui est le premier à vouloir admettre Dupree dans sa demeure, alors que, vers la fin du film, il est prêt à tout pour le voir déguerpir. C'est le contraire pour la femme de la maison (Hudson). Au début, elle ne peut flairer Dupree, mais, vers la fin, elle est presque devenue une de ses meilleures amies. Bien entendu, c'est la confrontation finale avec le véritable ennemi de cette histoire qui va réconcilier les deux hommes, Carl et Dupree, car le véritable méchant de cette aventure est incarné par Michael Douglas. Ce dernier est le père de la mariée ainsi que le patron de Carl, et il a de la difficulté à voir sa fille quitter le nid familial aux bras de Carl, un employé qu'il considère ordinaire. Je trouve d'ailleurs que la bande-annonce minimise la présence de Michael Douglas dans le film, ne faisant que le mentionner au passage.
On peut déjà deviner comment le film va se terminer, car c'est rare qu'une comédie d'été américaine sombre dans le drame. Tout le monde va se réconcilier et tout le monde va avoir appris une leçon de vie dans toute cette histoire.
Malgré qu'il soit assez prévisible, ce film offre malgré tout de bons moments grâce à la présence comique de Owen Wilson.