BloguesLe Cayer du cinéma

Un film difficile à vendre…

Lorsque je suis allé voir "Primeval", je n'avais pas vraiment d'idées à quoi m'attendre. J'avais l'impression, d'après l'affiche et le slogan, qu'il s'agissait d'un film sordide sur le pire "serial killer" de tous les temps. Je m'attendais à quelque chose dans le genre de "Hannibal" ou "Décadences". Pourtant, dans les 5 premières minutes du film, on apprend que le véritable monstre de ce film est un crocodile géant. Mais est-il véritablement la créature la plus dangereuse de ce film? Non, car nos héros devront également affronter de redoutables rebelles africains. Les producteurs ne savaient pas comment vendre le film, car il n'est nullement mention d'un crocodile sur l'affiche ou dans la bande-annonce.

Il est vrai que les histoires d'animaux meurtriers géants, ce n'est rien de nouveau. C'est même plutôt dépassé, et ce n'est pas la mention que c'est supposément basé sur une histoire vraie qui va y changer quelque chose. Ceci dit, ce film d'aventures africaines réussit à nous distraire malgré son manque d'originalité. On a droit à tous les clichés du genre. Par exemple, il y a le beau héros et la belle héroine. Il y a le "noir de service" qui est très sympathique. Il y a le vieux chasseur bourru qui a un compte à régler avec l'animal. Il y a le scientifique qui semble préférer les bêtes aux hommes. Il y a quelques militaires et il y a aussi un jeune homme. Et puis, tant qu'à être dans les clichés des films de ce genre, il ne faut pas oublier le chien, ce fidèle ami de l'homme qui semble toujours survivre aux pires catastrophes (dans les films). Bon, avec le portrait que je viens de vous dresser, votre expérience du cinéma d'horreur devrait déjà vous laisser deviner qui va sortir et qui va y rester.

En ce qui concerne le crocodile, il n'est pas très bien réalisé, alors on ne le montre pas trop. Heureusement que les rebelles sont là pour venir mettre de l'action lorsque notre ami aux machoires est absent de l'écran.

En bref, un pur série B…