BloguesLe Cayer du cinéma

Une demi-réussite

Tarantino et Rodriguez ont décidé de nous donner une leçon de cinéma avec Grindhouse. Ils veulent rendre hommage aux anciens programmes doubles de série B. On a même eu droit à des fausses bandes-annonces. Je dirais que c'est seulement une demi-réussite. Voici donc mes conclusions en ce qui concerne Grindhouse:

– Les bandes-annonces : amusantes.
– Planet terror : grotesque mais amusant. Il s'agit d'un bon hommage aux films de Romero. On a même vieilli la pellicule pour donner l'impression que le film a joué trop souvent. Ce film est "gore" à souhait, mais c'est plus une parodie qu'un vrai film d'horreur.

– Death proof : c'est le point faible de tout l'ensemble. Il y a beaucoup d'étirage, des dialogues qui ne donnent rien et une histoire vraiment trop simpliste (même pour un film d'exploitation). C'est seulement lorsque Kurt Russel est à l'écran que le film est intéressant, mais Tarantino semble plus apprécier le bavardage des filles que « Stuntman Mike » (le personnage de Kurt). On pourrait résumer « Death proof » ainsi : étirage, cascade, encore plus d'étirage, la super-cascade finale. Et puis, est-ce que c'était vraiment nécessaire de ploguer 4 fois « Vanishing point » dans les dialogues ? À un certain moment, cela devient lassant et prétentieux.

En bref, malgré quelques faiblesses dans la deuxième partie, « Grindhouse » constitue une bonne soirée de cinéma, mais rien pour passer à l'histoire