Ce film se veut la suite du "28 days later" de Danny Boyle. Il a cependant été réalisé par un autre cinéaste, ce qui en fait peut-être plus un produit qu'une oeuvre personnelle. Dans le premier film, Danny Boyle essayait un peu de réinventer le film de zombie en y donnant une touche britannique et en remplaçant les zombies par des gens atteints du virus de la rage. Cette suite, quand même efficace, ne cherche pas à innover mais désire plutôt profiter de la notoriété du premier film.
Dans l'ensemble, cette suite, même si elle n'innove pas, se laisse mieux regarder que le film original. Le film prend un peu de temps à démarrer, mais on a droit à des bonnes scènes d'action lorsque cela commence vraiment.
J'aurais tout de même quelques points négatifs à signaler. Tout d'abord, je déplore l'usage de ce que j'appelle la "shakycam". À chaque scène d'action, la caméra brasse de tous les côtés et on a de la difficulté à savoir qui fait quoi à qui. Ensuite, on dirait bien que le virus du premier film a muté en une souche super-rapide pour la suite. En effet, il fallait plusieurs heures à une personne pour succomber aux effets du virus dans le premier film. Dans celui-ci, c'est la transformation quasi-instantanée. Il est vrai, cependant, que l'idée de la contamination instantanée fonctionnait mieux dans le contexte d'épidémie massive de ce second volet de la série. Finalement, j'aime bien Robert Carlyle, mais était-il nécessaire d'en faire une sorte de méchant principal ?
En bref, un film d'horreur assez efficace mais pas nécessairement original avec une petite touche "british"