Avec "We own the night", il n'y a rien de très nouveau sous le soleil. On a déjà vu des histoires similaires au cinéma ou à la télévision. Il y a tellement de films policiers qui ont vu le jour depuis le début du cinéma qu'il est de plus en plus difficile de réinventer le genre. Le film de James Gray, quant à lui, n'offre rien de très nouveau à l'amateur, mais il a au moins le mérite d'avoir un très bon "casting". On ne peut pas se tromper avec des acteurs comme Robert Duvall, Joaquim Phoenix et Mark Whalberg. Cependant, quand on ne donne pas aux acteurs des trucs intéressants à faire ou à dire, cela n'aide pas vraiment le film à lever plus haut qu'un banal téléfilm ou un épisode d'une série-télé. On pourrait dire pour défendre que ce film qu'il est beaucoup plus réaliste qu'un film comme "Live free or die hard". Cependant, des polars réalistes, ce n'est pas cela qui manque et ceux-ci doivent trouver quelque chose de plus à nous offrir qu'un scénario prévisible ou des clichés éculés. La bande-annonce nous annonçait un thriller beaucoup plus violent que cela, mais il n'en est rien. Un dernier commentaire sur le film: Pourquoi est-ce qu'on entend constamment de la musique de la fin des années 70 alors que ce film se déroule en 1988 ? Si vous aimez le genre, peut-être apprécierez-vous ce film quand même, mais il ne passera certainement pas à l'histoire.
