BloguesLe Cayer du cinéma

Un film d’horreur sous un nouveau climat

"30 jours de nuit" est un autre film de vampires qui s'ajoute à l'incessante collection de films de vampires des dernières années. On pensait avoir tout dit sur ces suceurs de sang. On était rendu tellement bas dans les différentes possibilités d'utiliser les vampires au cinéma qu'on avait même poussé le bouchon jusqu'à imaginer une guerre presque éternelle entre les vampires et les loups-garous dans la série de films "Underworld". Les scénaristes en panne d'idées ne savaient plus comment utiliser ces créatures sans tomber dans la redite. Ils sont alors tombés sur l'excellente BD de Steve Niles intitulée "30 jours de nuit". Ce roman graphique proposait une idée intéressante jamais exploitée jusqu'à maintenant. Qu'arriverait-il sur des vampires décidaient d'attaquer une petite ville de l'Alaska pendant la longue nuit de 30 jours que ceux-ci doivent subir. Il n'en fallait pas plus pour que le producteur Sam Raimi décide d'investir dans le projet et demande au réalisateur David Slade que le film "Hard Candy a fait connaître de s'attaquer au projet.

Je dois admettre que l'Alaska donne un contexte assez particulier à ce film. De plus, les vampires parlent une langue étrangère et agissent un peu comme des animaux de meute, ce qui leur confère une allure assez particulière. Ainsi donc, la ville de Barrow en Alaska est saccagée par une bande de vampires venue d'on ne sait où. Le shériff du coin ainsi que quelques autres survivants essaient de survivre tant bien que mal jusqu'au retour du soleil. Bien entendu, c'est plus facile à dire qu'à faire, et on aura droit à toutes sortes de morts assez graphiques.

Ce film apporte quelques éléments nouveaux à la mythologie des vampires, mais il n'est pas aussi original qu'il ne le prétend. Le froid, la neige, les tempêtes et tout le contexte de la petite ville reculée en Alaska sont assez bien utilisés et donnent une saveur intéressante à ce film.

Les amateurs d'horreur apprécieront certainement.