Dans ce quatrième film de la série "Rambo", John Rambo décide de régler les problèmes de la Birmanie en distribuant des bonbons aux méchants militaires et en leur confectionnant des courtepointes en macramé. Touchés par autant de gentillesse, les vils soldats birmans abandonnent la violence et décident tous de se convertir au bouddhisme.
Non, je blague !
Rambo a peut-être vieilli, mais il n'a pas vraiment changé. Ce dernier, encore moins que Rocky Balboa, n'est pas un modèle de subtilité. Le scénario peut s'élaborer comme suit. Rambo amène des gens dans un endroit où ceux-ci ne devraient pas aller. Il tente, bien entendu, de les prévenir à sa manière très peu subtile, mais ceux-ci ne veulent rien entendre. Vous avez tous deviné que Rambo devra aller rechercher ses nouveaux amis et tuer le tas de méchants qui veulent l'en empêcher. Dans sa mission de sauvetage, il sera accompagné par un groupe de mercenaires, car tuer en groupe est beaucoup plus amusant que tuer seul.
Pas très subtil, mais comme on va voir un film de Rambo pour voir de la violence et de l'aventure, il ne fallait pas s'attendre à autre chose que cela. La fin de ce film est particulièrement sanglante et nous montre les vrais dommages que peuvent faire des armes de guerre. C'est peut-être même un peu, et c'est pourquoi j'ai donné le sous-titre de "Overkill" à ce quatrième Rambo.
Cette suite tardive à Rambo me semble moins nécessaire que la suite tardive de Rocky que Stallone nous avait servi l'année dernière. "Rocky Balboa" était un film rempli de nostalgie et de mélancolie qui nous montrait une nouvelle facette d'un Rocky vieillissant. Le dernier film de Rambo, quant à lui, ne fait qu'amener plus de violence à une recette que l'on connait déjà. Il devrait néanmoins plaire aux fans de Stallone ou aux amateurs du genre.