SYNOPSYS
Steve Rogers (Chris Evans) est peut-être un gringalet, mais c'est un bon gars qui ne peut pas rester impassible devant les massacres effectués par les allemands pendant la 2ème guerre mondiale. Il aimerait bien s'enrôler dans l'armée américaine afin d'aider les braves soldats à casser du Nazi, mais sa faible constitution l'en empêche.
Une rencontre fortuite avec le Dr Erskine (Stanley Tucci) lui donnera la chance incroyable de devenir le premier super soldat américain. Avec sa nouvelle puissance, Steve deviendra Capitaine America, et il aura à combattre le terrifiant Red Skull (Hugo Weaving) lors de ses premières missions.
CRITIQUE:
Vu comme cela, ce film peut paraître simpliste, mais j'ai bien aimé le fait que la majeure partie du film se déroule effectivement pendant la 2ème guerre mondiale. Joe Johnston, qui nous avait déjà donné un excellent film de super héros d'époque avec le Rocketeer (1991), recrée de façon efficace les années 40. Les effets spéciaux sont excellents, et je donnerais une mention d'honneur au trucage numérique qui donne un corps d'avorton à Chris Evans avant sa transformation.
Chris Evans est excellent dans un rôle qui demande à la fois de la force et de la naïveté. Tommy Lee Jones, quant à lui, joue les vieux grincheux sans aucune difficulté. Cependant, je me serais attendu à plus de Hugo Weaving dans le rôle du Red Skull. Celui-ci, excellent en temps normal, n'arrive pas à donner assez de flamboyance au vilain de ce film.
Quant à l'histoire du film, certaines personnes pourraient dire qu'elle regroupe la plupart des clichés habituels qui habitent les films qui présentent les origines d'un super héros. Ceci dit, Johnston est capable de lui insuffler assez d'âme et d'enthousiasme pour nous faire embarquer dans le récit malgré le déjà vu.
CONCLUSION :
En bref, si vous appréciez les aventures des super héros ou si êtes un admirateur du Capitaine America, vous ne serez pas déçu par ce film. Et n'oubliez pas que Cap reviendra en juillet 2012 avec ses amis Iron Man et Thor dans le film "Les Vengeurs".