Il y a 2 ans, Guy Ritchie avait transformé Sherlock Holmes en une sorte de Batman de l’ère victorienne. Cette année, c’est en James Bond qu’il le transforme. Pour bien faire, on a même ressorti un autre vieux personnage de la saga originale de Sherlock Holmes avec Mycroft, le frère de Sherlock, agent secret au service de la reine. Mycroft semble aussi loufoque que Sherlock mais pas exactement de la même façon. James…euh! Sherlock va donc se promener dans une bonne partie de l’Europe (France-Allemagne-Suisse) afin d’empêcher une guerre mondiale de se déclencher.
Tout aussi chaotique dans sa structure que le premier, le film est intéressant, mais on constate peut-être un petit essoufflement dans le 3ème quart. De plus, l’effet de surprise qu’avait amené le premier film n’est plus vraiment là, et les effets à la Guy Ritchie, s’ils sont amusants au début, finissent vite par lasser au 3ème quart du film. Heureusement, on a droit à une fin spectaculaire pleine de rebondissements dont au moins un élément est inspiré de la légende de Holmes telle qu’écrite par Arthur Conan Doyle. Cependant, il y a un twist final (Hollywood oblige) qui vient un peu dénaturer le moment légendaire.
J’ai bien aimé malgré tout, mais Guy Ritchie devrait peut-être renouveler ses méthodes (ou en abuser moins).