Underworld: Awakening, c’est un peu comme le dernier film de la série des Resident Evil qui, lui aussi, était inutilement en 3D. Autrement dit, on cherche à étirer la sauce d’une franchise qui s’essouffle en lui ajoutant l’avantage artificiel du 3D. À défaut d’avoir quelque chose de nouveau à nous dire ou à nous faire découvrir sur cet univers, on a droit à la nouveauté qu’apporte le 3D. Mais si vous voulez mon avis, depuis Avatar, les producteurs ont abusé du 3D afin de nous vendre n’importe quel navet à un prix gonflé. Underworld:Awakening n’y échappe pas.
Quand on pense pouvoir vendre un film sous le seul prétexte qu’il est en 3D, on n’a pas besoin de se forcer pour l’histoire. Celle de ce quatrième Underworld est assez courte et n’est qu’un prétexte à un massacre d’humains, de vampires et de lycans.
En ce qui concerne les acteurs, on peut comprendre Kate Beckinsale de vouloir enfiler à nouveau sa tenue de cuir parce que cette série a été conçue pour elle. Mais on se demande si des acteurs de renom comme Stephen Rea et Charles Dance ont des problèmes financier pour avoir accepté de jouer dans ce film.
En tout cas, si votre idée d’une bonne soirée au cinéma, c’est d’assister à un massacre dans un environnement sombre brouillé par une paire de lunettes 3D, ce film est fait pour vous.