Beaucoup de gens disaient que ce second film de Ghost Rider était pire que le premier. Nous avions des doûtes, car il semblait difficile de faire pire.
Les dénigreurs de ce film avaient parfaitement raison (6% sur RottenTomatoes). Cette deuxième aventure du « Rider » parait incomplète et fait passer le premier comme un chef-d’oeuvre.
Est-ce qu’il serait méchant de dire que c’est encore un cas d’abus du 3D afin de nous faire payer un surplus pour un super-navet?
Donc, Nicolas Cage (accompagné de sa fidèle moumoute) cabotine une fois de plus dans un film de série B tourné en Europe de l’Est afin de gagner de l’argent qui va servir à payer ses impôts. Les 2 réalisateurs, Neverdine et Taylor, sont en train de devenir les Tony Scott du pauvre avec l’utilisation de filtres et autres effets inutiles. Ils ne lésinent pas sur la « shaky cam » non plus lorsque c’est le temps de filmer une scène d’action. À part une scène dans un restaurant, on dirait qu’il n’y a dans ce film aucun autre acteur (ou figurant) que ceux dont on a absolument besoin. Tout est filmé dans des lieux de culte plus ou moins désaffectés, des terrains vagues ou des routes presque désertes. Sur les routes, on dirait qu’il n’y a personne d’autre que les poursuivants ou les poursuivis. En fait, la seule raison pour laquelle il y aurait une autre voiture dans une poursuite serait pour justifier un accident prévu dans le script. Le script en question est assez banal et ne sort pas vraiment des sentiers battus.
Les trucages pour le Ghost Rider sont adéquats, mais il faut avouer que l’effet de nouveauté n’est plus là. Celui-ci semble un peu plus violent et puissant que dans le film précédent. Il agit un peu bizarrement, et il semble pouvoir se déplacer instantanément s’il le veut. Mais si c’est là toute l’innovation que ce « reboot » (qui en est peut-être un ou pas) nous propose, oublions un 3ème film.