Le premier roman mettant en vedette John Carter a été écrit en 1912 (donc il y a 100 ans). L’auteur des aventures de ce héros, Edgar Rice Burroughs, est plus connu comme étant le créateur de Tarzan.
On dit des romans de John Carter qu’ils sont la source d’inspiration pour le Star Wars de Georges Lucas et le Avatar de James Cameron. Il est donc surprenant d’apprendre que ce personnage est très peu connu des cinéphiles et qu’aucun film n’ait encore été dédié à ce super-héros spatial d’un autre siècle.
Ce film très dispendieux et spectaculaire commence avec le récit de John Carter sur la terre vers la fin du XIXème siècle. Notre ami est un ancien soldat confédéré, et il est devenu chercheur d’or. Se réfugiant dans une caverne afin d’échapper à des apaches, il découvre un artefact lui permettant de se téléporter sur la planète Mars. Sur la planète rouge, à cause de la différence de gravité avec la Terre, notre ami John est beaucoup plus puissant, et il peut effectuer des sauts dignes de Hulk. Bien entendu, comme c’est presque obligatoire dans les récits de ce genre, John va secourir et tomber amoureux d’une princesse, et il va sauver sa nouvelle terre d’accueil. Cela peut sembler cliché aujourd’hui, mais n’oubliez quand même pas qu’il s’agit de l’adaptation d’un roman vieux d’un siècle qui a inspiré toutes les aventures de science-fiction qui ont suivi.
Il s’agit d’un film très spectaculaire avec beaucoup d’action et quelques touches d’humour qui devraient plaire à toute la famille. J’ai beaucoup apprécié le fait qu’on ait gardé l’origine western du personnage plutôt que la moderniser, cela donne un cachet particulier film. J’ai aussi apprécié le fait qu’on n’ait pas inventé une autre planète que Mars comme lieu de l’action. Oui, on sait tous qu’il n’y a pas de vie sur Mars, mais l’auteur original ne le savait pas il y a 100 ans. Et puis, c’est une histoire, donc de la fiction. Le public est capable de faire la part des choses.
En espérant que le film obtienne le succès qu’il mérite. Il a coûté plus de 200 millions, et il va falloir qu’il rentre dans son argent si on veut voir l’adaptation des autres romans de John Carter avant un autre 100 ans.