BloguesRichard Martineau

Schumacher, Roi de la F1

Ainsi, c'est Michael Schumacher qui a remporté le Grand Prix de Montréal. Wow, quelle surprise. Je ne m'y attendais vraiment pas. Pour un choc, les amis, c'est tout un choc. La mâchoire ne m'est pas encore remontée.
Que ceux qui affirment que la F1 est un sport aillent se faire cuire un oeuf sur la terrasse d'Alexandre, rue Peel. Vous prenez un super bon pilote, vous le mettez au volant du meilleur bolide qui soit, et qu'est-ce que vous avez? La plus haute place sur le podium. Bon Dieu, quel suspense!
C'est comme si, au base-ball, deux équipes se disputaient les Séries mondiales: une équipe milliardaire, qui utilisait un bâton révolutionnaire gossé dans le kryptonite, et une équipe pauvre, qui ne possédait que des bâtons en bois. Devinez qui allait gagner?
Ti-Guy Émond, le légendaire journaliste sportif du Journal de Montréal, me l'a toujours dit: la F1 n'est pas un sport. C'est un Salon de l'auto glorifié. «Tu veux une saine compétition? Donne la même auto à tout le monde. C'est seulement de cette façon qu'on va séparer les hommes des enfants. Tout le reste, c'est de la merde. Ce n'est pas le pilote qu'on récompense, mais le fabricant de la bagnole.»
Schumacher, meilleur pilote? Non: Ferrari, meilleur moteur. Ce n'est pas du tout la même chose.