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Lise Payette lave plus blanc!

Vous voulez rire un bon coup? Lisez les chroniques de Lise Payette dans Le Journal de Montréal, le samedi. Vous aurez l'impression de retourner à l'époque où les filles portaient des jupes en terre cuite et des sabots en argile. C'est l'ère préhistorique du féminisme.
Prenez sa chronique du 12 juin dernier. Madame Payette parle du travail remarquable des vérificatrices générales d'Ottawa et de Québec.
«Quand les vérificatrices Sheila Fraser et Doris Paradis auront terminé le terme de leurs contrats, je prédis qu'il n'y aura pas d'autre femme nommée au poste de vérificatrice pour des années. Pas parce qu'elles sont incompétentes. Mais parce qu'elles sont dérangeantes. Il n'y a rien qui soit considéré comme plus dangereux par les politiciens que des femmes qui parlent franc. (…) Les femmes lavent plus blanc et ça fait frissonner les hommes de pouvoir.»
Bref, selon Lise Payette, si les vérificatrices font freaker les politiciens, c'est d'abord et avant tout parce que ce sont des femmes!!!! «Les femmes lavent plus blanc.» Sheila Copps lave plus blanc? Lucienne Robillard lave plus blanc? Liza Frulla lave plus blanc? Belinda Stronach lave plus blanc? Est-ce que Margaret Tatcher lavait plus blanc? Que dire de Golda Meir ou de Benazir Buto?
Ce n'était pas l'un des buts du féminisme que d'arrêter de dire que les femmes avaient une «nature», qu'elles étaient «naturellement» plus douces, plus gentilles, plus compréhensives, plus maternantes?
Dieu de Dieu. C'est ce genre de féminisme étroit et sexiste qui donne le goût aux gars de s'abonner au magazine Summum.