Le meilleur scénario

Ainsi, on se retrouve avec le meilleur scénario: Libéral minoritaire.
Pas de gouvernement conservateur (ce qui aurait été assez risqué, étant donné les penchants ambigus de Stephen Harper). Et pas de gouvernement libéral majoritaire (ce qui aurait été perçu comme un pardon par Paul Martin, et un encouragement à aller "droit devant").
Résultat: Martin devra marcher les fesses serrées jusqu'aux prochaines élections. Et collaborer de près avec le NPD.
Et tout ça, grâce au Québec, qui a bloqué (littéralement) le chemin à une majorité libérale.
On avait le choix entre un cancer du poumon et une collision frontale. On a choisi le cancer en disant qu'au moins, une maladie ça se soigne, alors qu'un face-à-face…
Vous pourrez lire mon point de vue sur les élections fédérales dans le Voir du 1er juillet.