Avouons-le: un des plaisirs du Festival de Jazz (et de tout autre festival extérieur, en fait), c'est de pouvoir acheter et manger des hot-dogs dans la rue. Voulez-vous me dire pourquoi c'est permis pendant les festivals, et interdit le reste de l'année?
Partout, dans toutes les grosses villes, de Paris à New York en passant par Toronto, on peut acheter et manger toutes sortes de choses dans la rue: merguez, hot-dogs, souvlaki, marrons chauds… Ça fait partie de la vie urbaine. Mais ici, ô non, monsieur! On va s'empoisonner et mourir du MDHD (la Maladie du hot-dog)!
(Question quiz: pourquoi on ne s'empoisonne pas dans les festivals, alors? Pourquoi on ne compte pas les morts par centaines?)
Idem pour le virage à droite sur feu rouge. On applique cette directive un peu partout dans le monde, mais ici, non, ça serait catastrophique, des centaines voire des milliers de vieux se feraient écraser chaque jour!
C'est comme si les Montréalais étaient plus stupides que la moyenne des gens…
La loi de la saucisse
Richard Martineau