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Le zizi de Daniel Lavoie

Vous avez écouté le dernier album de Daniel Lavoie, Comédies humaines? Dans Bénies soient les femmes, le chanteur d'origine manitobaine rend hommage à la moitié de l'humanité. En voici un extrait:

«Ils arrachent la terre à la terre à leurs pieds / Ils tracent des frontières pour se les disputer / Ils sèchent les rivières, brûlent bois et forêts / Font l'été de l'hiver, inversent les marées

Ils cherchent le profit sans même en profiter / Se lancent des défis comme on jette des dès / Ils sèment l'injustice, récoltent la misère / Au bord du précipice, ils regardent en arrière

Bénies soient les femmes qui aiment encore les hommes / Quand on voit ce qu'ils font, quand on en fait la somme / Bénies soient les femmes qui aiment encore les hommes.»

Bref, les femmes sont toutes des saintes. Et les gars, des salauds qui pillent, polluent et brûlent tout ce qu'ils voient.
Monsieur Lavoie, déshabillez-vous et regardez-vous dans un miroir. Vous voyez le truc qui pendouille entre vos cuisses? C'est un zizi. Tous les hommes en ont un.
Est-ce que cela vous empêche d'être un artiste sensible? Non. Les couilles, voyez-vous, se conjugent fort bien avec le pacifisme, la tendresse et la bonté.
Quoiqu'en disent certaines femmes.
Ou certains poètes en quête d'applaudissements faciles.