Une Internaute, Blanche Larouche, a réagi à mon texte Lise Payette Redux (2 août):
"Monsieur Martineau, je suis une femme dans la quarantaine et j'ai moi aussi trouvé totalement ridicule l'article de Lise Payette.
Je vous opffre un autre exemple du pseudo-féminisme simpliste de Lise Payette. Quand on entend parler d'un conflit entre un homme et une femme, elle prend à peu près toujours systématiquement le parti de la femme, peu importe les circonstances, bien souvent inconnues ou méconnues.
Je pense entre autres à la lettre d'encouragement qu'elle a écrite à la présumée victime de Guy Cloutier.
Ce texte est paru quelques jours après l'arrestation du célèbre producteur. Madame Payette ne nomme personne dans son article (probablement pour se protéger d'éventuelles poursuites), mais c'est très évident qu'elle parle de cette affaire. Pour madame Payette, c'est sûr et certain que Guy Cloutier est coupable de tous les chefs d'accusation qui pèsent contre lui. Comme si madame Payette était au courant à 300% de tous les détails de cette affaire! Elle prend complètement le parti de la femme plaignante. L'homme est coupable, sans l'ombre d'un doute.
J'imagine sa réaction si ça avait été un homme qui avait porté plainte contre une femme connue pour harcèlement sexuel, chantage, menace ou autre truc du genre. Je suis sûre que madame Payette aurait pris parti pour l'accusée. Elle aurait dit que c'est elle, la victime…
Je trouve ce genre de discours très anti-féministe. Lise Payette présente souvent les femmes comme des pauvres victimes des hommes, peu importe les circonstances. Peu de femmes jouent au golf? C'est parce que les hommes ne les laissent pas jouer, dit elle…. C'était vrai que le golf était exclusivement destinés aux hommes riches il y a quelques années, mais ce n'est plus nécessairement le cas. On est au Québec en 2004, merde! Réveillez-vous, madame Payette. Si peu de femmes jouent au golf, c'est parce que c'est un sport qui ne les attire pas, point. On n'est pas victimes des hommes golfeurs pour autant. Cessez donc de nous victimiser!
C'est comme pour les femmes qui acceptent de faire des photos sexy ou de participer à des concours de beauté. C'est leurs choix, non? Comme si ces femmes n'étaient pas capables de faire des choix personnels! Il faut toujours que ces braves et courageuses féministes matriarcales s'en mêlent et nous disent ce qu'on doit regarder, ce qu'on doit faire…"