Autre message très intéressant, de Mathieu Bédard, cette fois:
"Un terroriste se doit, au profit d'une cause, de susciter un maximum de peur avec un minimum de moyen, dans le but très précis de s'attirer une réplique disproportionnée qui alimentera le cycle de la violence. Ce sera cette réplique qui servira de motif rassembleur autour de ladite cause.
En ce sens, Al Qaida a gagné sa guerre: deux gros attentats (New York et Bali) et une réplique disproportionnée de deux guerres (autour de 200 milliards $ à ce jour) qui rassemblent et unissent un «certain» monde arabe contre l'hégémonie américaine. Je dis un «certain», car il est évident qu'on traite ici de la majorité ignorante. La nature même du terrorisme évacue toute forme de conception du droit de l'individu: c'est et ce sera toujours la cause qui primera."
Terrorisme 101
Richard Martineau