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L’Aigle perd ses plumes…

Dans ma chronique de VOIR, je dis que les Démocrates sont devenus aussi bellicistes que les Républicains. C'est à qui est le plus fort, le plus musclé, le plus médaillé… Résultat: le discours pacifiste est complètement absent du débat.

Cette chronique a inspiré la réflexion suivante à Yves Bolduc, un habitué de ce blogue:

"Démocrates ou Républicains, le lendemain des élections, les USA seront toujours un pays en guerre. Un pays qui devra prendre d'importantes décisions quant à la suite des événements. Un pays appauvri et divisé dont la réputation est à refaire. Un pays de plus en plus détesté, par de plus en plus de gens à travers le monde. Un pays donc, dont l'Aigle emblématique aura perdu presque toutes ses plumes. Et ça, les Américains commencent à s'en rendre compte. Ils ont la chienne et pour ne pas le montrer, ils exhibent leurs gros bras. Désolant…

Incapables d'admettre leurs torts, ils vont bomber le torse et sortir la grosse voix. parce que plus que de mettre fin à cette guerre, ce que veulent la très grande majorité des Américains, c'est la gagner. Peut-on vraiment les en blâmer quand on voit à chaque jour les terroristes devenir plus cruels et plus meurtriers?

Le pire c'est que le Con et sa suite qui nous ont jetés dans cette merde, ne sont même pas foutus d'avoir l'ombre d'une image d'une idée de comment nous en sortir.
Quelqu'un, républicain ou démocrate, a-t-il seulement dit comment on allait s'y prendre pour vaincre ce monstre qu'on a si bêtement réveillé? Nooon! On se montre gros et fort mais on ne sait plus quoi faire…

Maintenant que nous en sommes là, que toute la planète s'embrase, que tombent les têtes d'innocents, que meurent des enfants, y'a pas un hosti de pingouin républicain ou démocrate qui peut nous rassurer sur ce qu'on fera quand tout ça sera fini et quand ça finira. Parce qu'il faudra bien un jour que ces mondes opposés trouvent le moyen de cohabiter. Et plus on montre les dents, plus on se les casse et moins ça donne le goût de sourire. Malheureusement c'est ce monde triste et dangereux qui nous attend pour encore bien des années…

Pendant ce temps, ceux qui se donnent des airs de Pitt-Bulls dans l'arène politique américaine bavent l'un devant l'autre, ignorant totalement qu'ils ne sont que de pauvres chiens, avec ou sans médailles."