Chaque jour, je reçois des dizaines de courriels concernant CHOI-FM. Plusieurs d'entre eux sont intéressants. Mais j'ai décidé de ne plus parler de CHOI. Plus d'entrées dans mon blogue, plus de lettres d'opinions des lecteurs, rien. Je tire la plogue. Enough is enough, comme on dit.
Jeff Fillion a eu ses quinze heures de gloire. Tant mieux pour lui. Je ne contribuerai plus à nourrir sa réputation, j'ai d'autres chats à fouetter…
Que ses auditeurs continuent de l'écouter. De toute façon, ils se méritent l'un l'autre. Vous voulez manger du fast food quatre fois par jour? Be my guest. En v'là, d'la poutine, le gros, bourre-toi la face, et prends une frite King Size et un gros Coke, en plus.
Dans un de ses romans, l'écrivain Milan Kundera dit qu'il est impossible de dialoguer avec des fous, car la seule façon de se faire comprendre d'eux est d'entrer dans leur folie et d'adopter leur langage. Idem avec Fillion.
300 000 personnes écoutent Fillion? 50 000 personnes sont prêtes à descendre dans la rue pour sauver son emploi? Eh bien, qu'ils continuent! Après tout, tout le monde a le droit à l'ignorance et à la bêtise, c'est une liberté fondamentale, on ne peut empêcher quiconque de se vautrer dans la boue s'il en a le goût, ou de se faire pisser dans la face s'il en éprouve l'envie. Chacun ses fantasmes.
Quant à moi, je continuerai de trouver le bonhomme et sa radio dégeulasses. Comme disent les anglais:
"Tastes like shit? Looks like shit? Smells like shit? Then it's shit!"
Histoire de clore le dossier en beauté, je vous encourage à lire l'excellente chronique que le rédacteur en chef de Voir Québec, David Desjardins, a consacré à la secte des X.
Un clou de plus dans un cercueil qui commence à devenir crissement lourd…