Une réponse intéressante au troisième jeu de la morale, qui traitait du travail au noir.
"En ce qui à trait à la situation décrite dans l'histoire du Jeu de la morale 3… Je vois souvent des situations du même ordre dans le monde des édifices commerciaux, où des propriétaires avides d'empocher le maximum de profit engagent des ouvriers sans carte de compétences, payés "cash" pour ne pas avoir à débourser le plein prix demandé par des entrepreneurs.
De l'autre côté, il y a parfois (et ça semble être le cas de votre lecteur) des entrepreneurs sans scrupules cherchant à empocher le maximum sans avoir à payer de taxes. Plutôt que de jouer le jeu de la "morale", admettons que le couvreur en question a un permis de la régie du bâtiment, comment pourra-t-il garantir le travail sans facture? S'il fait mal le travail et qu'il est payé au noir (donc, pas officiellement), que fera le propriétaire du bâtiment en cas de dommages?
Je ne sais pas si monsieur Bolduc a visité le site de la Régie du Bâtiment du Québec, mais il peut y consulter la liste des entrepreneurs et aussi y trouver un formulaire pour les plaintes. Revenu Québec et Revenu Canada adorent aussi les entrepreneurs de construction qui ne déclarent pas leurs revenus. S'il n'a pas l'échine pour la bataille et qu'il ne veut pas s'embarquer dans le marasme administratif que peut occasionner une plainte formelle, eh bien, qu'il paye le type et qu'il croise les doigts que son toit ne se transforme pas en chutes du Niagara à la fonte du printemps prochain.
Personnellement? J'aurais magasiné un autre couvreur dans la liste des entrepreneurs certifiés; je ne peux croire qu'ils soient tous des escrocs! Ils sont difficiles à dénicher l'été, mais l'automne venu, c'est plus aisé.
Le site de la Régie:
http://www.rbq.gouv.qc.ca/dirGrandPublic/dirConstructionRenovation/ConstructionRenovation.asp"
– Christian Dupuis