"Monsieur Martineau, désolé, mais techniquement, on ne peut donner de nom de rue à des personnes vivantes. Pour le cas d'Antonine Maillet, c'est Outremont ou la commission de la Toponymie du Québec qui a mal fait son boulot.
Je cite:
"1.1.7 Exclusion des noms de personnes vivantes ou décédées depuis moins d'un an
Un lieu ne doit pas se voir attribuer un nom commémoratif d'après celui d'une personne vivante. Seuls les noms de personnes décédées depuis plus d'un an et ayant une importance historique certaine ou un lien étroit avec le lieu à désigner peuvent faire l'objet de tels choix.
Les Conférences des Nations Unies sur la normalisation des noms géographiques en sont venues à la conclusion qu'il n'est pas opportun d'introduire dans la nomenclature géographique des noms de personnes avant qu'un certain temps ne se soit écoulé depuis leur décès. La période varie d'un à quinze ans selon les pays."
Le fait de ne pas avoir de rue dédiée à Cohen est donc tout à fait logique, cela ne lui enlève rien: il est un très grand Montréalais dans le plein sens du terme. Je ne pense pas que personne ne s'opposera jamais à cet état de fait. Ceci dit, on attend toujours une rue Mordechai Richler, et elle n'est pas prête d'arriver!"
– Jean-Pierre Le Cruguel
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"Monsieur Martineau, si je me rappelle bien, au Canada, on doit attendre deux ans après la mort de quelqu'un pour lui dédier un lieu public ou une rue. Or, j'aimerais bien que Leonard Cohen reste avec nous le plus longtemps possible!
La loi est surement là pour éviter d'avoir des politiciens qui se dédient eux-même des lieu publiques. Comme au Texas, par exemple: George W. Bush a fait construire l'aéroport George Bush en l'honneur de son papa!"
– Francois-Michel Larocque