Je reviens tout juste du visionnement du film Nouvelle-France, la grosse saga historique de Jean Baudin.
Deux heures vingt-deux minutes in-ter-mi-na-bles. Un film à costumes comme il ne s'en fait plus: lourdingue, empesé, pompeux, avec du violon mur à mur (le compositeur mériterait une peine d'emprisonnement dans un pénitentier à sécurité maximum) et l'incontournable toune du générique, chantée par – devinez qui? – Céline. Un nanar insipide et poudré qui semble tout droit sorti des années 40. À côté de ça, c'est bien simple, Séraphin – Un Homme et son péché ressemble à Pulp Fiction.
Tous les clichés du genre s'y retrouvent: l'officier anglais sans coeur, le Français snob et intello, le paysan québécois courageux, le curé menteur, le bon sauvage, les commères du village, le mari alcoolique et violent, etc. On dirait un sketche de RBO! Vous avez dit Psychotronique?
Des films comme ça, il ne s'en fait plus. Et entre vous et moi, c'est tant mieux.
Bref, un échec… historique.
Zzzzz
Richard Martineau