Un courriel que m'a envoyé un Internaute, Louis-Alexandre Jalbert, concernant les deux textes que j'ai reçus sur le massacre de Polytechnique:
"Ce que je trouve le plus désolant dans vos entrées du 6 novembre et dans les réponses qui les suivent, c'est l'association entre le drame de polytechnique et la violence faite aux femmes. Le geste de Marc Lépine n'est pas représentatif de la violence envers les femmes, il s'agit plutôt d'une acte de rage incontrôlé, comme les étudiants qui tirent sur les autres étudiants ou les employés congédiés qui ouvrent le feu dans leur ancien lieu de travail.
La récupération honteuse du drame de polytechnique par les groupes de défense des femmes vient fausser les données. Au lieu de se demander comment se fait-il qu'un homme puisse en arriver à une telle extrémité, on vient faire le rapport annuel de l'état des violences contre les femmes. Ce que ça donne, c'est que les débats est faussé car n'importe qui peut trouver des exemples de femmes qui ont tué plusieurs hommes.
Que l'on veuille aborder le problème de la violence faite aux femmes, soit. Mais que l'on ne vienne pas mêler Marc Lépine à ça, car les femmes ont elle aussi leur lot de psychopathes."
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Note de Richard Martineau:
Sur le sujet du 6 décembre, lisez le texte que Nathalie Petrowski a publié aujourd'hui dans La Presse. Je le trouve particulièrement intéressant. La chroniqueuse de La Presse ne se contente pas de parler de Marc Lépine de façon abstraite et générale, elle a effectué des recherches pour savoir ce qui l'a poussé à commettre ce geste. Elle va au-delà de la lecture politique, et s'intéresse d'abord et avant tout à l'homme, son passé, son enfance et ses relations avec ses parents.
Sa conclusion?
"La misogynie de Lépine tirait sa source d'un délire plus familial que politique. (…) Marc Lépine est peut-être le produit d'un père déviant plutôt que celui de toute une société."
Bref, à lire.