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À bas les enfants: réaction

"Dans mon milieu de travail, c'est le véritable baby-boom, et comme je travaille dans un milieu professionnel, les femmes dominent en nombre.

Plusieurs font le choix d'avoir des enfants, et toutes justifient leur choix par la sensation formidablem (selon elles) d''aimer un enfant et de le voir grandir. C'est décrit comme le nirvana de l'accomplissement.

Évidemment, cette sensation extraordinaire justifie la maison en banlieue, les deux chars, le lever à 5:30, les cartes de crédit et la marge de crédit pleine, les visites continuelles chez belle-maman si l'ont veut qu'elle garde les enfants quand on en a besoin, etc (ssns parler de l'échec du couple, une chance sur 2!!!).

Étant hétéro, tout le monde s'attend à ce que ma copine prenne la décision d'avoir des enfants bientôt. Alors moi, qui refuse d'avoir des enfants, passe auprès de mes collègues pour un égoïste sans coeur car je ne veux pas d'enfant.

La relation amoureuse parfaite doit, encore une fois selon elles, aboutir dans un désir de procréation débridé et dans une visite chez son concessionnaire toyota à Blainville.

Ben moi, je trouve ça sans coeur de lever le petit Matisse-Zacharie à 5:30 pour aller le dropper à garderie et de le ramasser ensuite au service de garde pour lui enfourner un souper congelé dans la gorge avant de le saucer dans le bain 5 minutes pour le mettre au lit a peine sec pour se "logger" au bureau pour terminer ses dossiers.

Je trouve que le vie du parent moyen n'a pas de maudite allure en 2004. Et avec une époustouflante augmentation des loyer et du prix des maisons, il faut se planter en quatrième couronne pour avoir son bout de pelouse que l'on va lorgner du coin de l'oeil avant de s'effondrer d'épuisement après une heure trente de voiture (le monoxide de carbone aidant).

Sans parler du sexe inexistant et des week-ends passés à magasiner tous les vêtements et bebelles et à rouler 4 heures pour finir par ramasser tous les produits nécessaires à la vie de famille dans une banlieue de la taille d'un petit pays.

Moi, je ne vois pas le nirvana là- dedans. La société actuelle n'est simplement pas faite pour les familles et tant que c'est ainsi, je vous laisse vos Matisse-Zacharie Gagnon Boucher et autres…"

– Edgar-Hector Rondeau, Vaillancourt